I La ville de demain. ‱ Les villes attireront toujours plus d'habitants. Deux phĂ©nomĂšnes nourrissent l'expansion et l'Ă©talement des villes : la fĂ©conditĂ© (le taux de fĂ©conditĂ© est une VillebiomimĂ©tique, ville de demain. Ce rendez-vous inĂ©dit sera une occasion Ă  ne pas manquer pour aller Ă  la rencontre du biomimĂ©tisme, Ă©couter des experts, percevoir les enjeux stratĂ©giques pour la ville et dĂ©couvrir les solutions d’avenir que cette approche scientifique laisse entrevoir. Public visĂ© : tous publics. Lechapitre sur « la ville de demain» a fait rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves Ă  la façon de vivre en ville aujourd’hui pour inventer le futur. Ils savent dĂ©jĂ  qu’en 2050, les villes rassembleront 66% de la population mondiale. Et que pour Enclasse de gĂ©ographie de StĂ©phanie Richard, les Ă©lĂšves de 6 e ont travaillĂ© autour d’une problĂ©matique :. Comment pourrons-nous habiter la ville de demain et Ă  quels dĂ©fis nos villes devront-elles rĂ©pondre ?. Les Ă©lĂšves se sont mis par groupe et devaient inclure dans leurs maquettes ou affiches Lesite de la Ville de VĂ©nissieux utilise des cookies. Ils nous permettent de personnaliser le contenu pour amĂ©liorer l’ergonomie de certains services, d’offrir des fonctionnalitĂ©s de partage de nos articles sur les rĂ©seaux sociaux, et d'analyser de façon anonyme la mesure d’audience de notre trafic afin de nous aider dans notre dĂ©marche d’amĂ©lioration continue. LaMaquette De Ville Verte Demain Plessis Robinson Maquette maison Ă©cologique maquette maison Ă©cologique maquettes d architecture maquette maison Ă©cologique maquettes d VIDÉO- Le jumeau numĂ©rique, une reproduction digitale en 3D d’une ville permet de tester diverses solutions pour de grands projets urbains. Un outil qui tend Ă  se gĂ©nĂ©raliser car il permet br9QF0. À partir de ce vendredi et jusquñ€ℱau 13 juillet, neuf expositions mettent à lñ€ℱhonneur des innovations environnementales et urbaines issues du monde entier. Lñ€ℱoccasion de présenter au grand public les ressources naturelles franciliennes et de créer des synergies pour répondre aux enjeux Yvelines, ce jeudi. Matériaux bruts, maquettes, innovations, photographies... Les expositions parlent d'architecture sous tous les angles. LP/Julie Ménard Comment construit-on une ville qui reste belle avec toutes les contraintes des normes et des enjeux environnementaux ? Cñ€ℱest mon obsession ici à Versailles. » François de MaziÚres, le maire DVD de la ville royale, inaugure la deuxiÚme édition de la Biennale dñ€ℱarchitecture et de paysage dĂąâ‚Źâ„ąĂƒĆœle-de-France, dont il est également le commissaire géné la rubrique Yvelines La mobilitĂ© Ă©merge en France. L'Institut français des sciences et technologies des transports, de l’amĂ©nagement et des rĂ©seaux Ifsttar s'intĂ©resse Ă  la route intelligente depuis quelques annĂ©es et a lancĂ© le projet "R5G" pour dĂ©velopper la route communicante de demain. Mais quels matĂ©riaux utilise-t-on pour rendre ces routes intelligentes ? Les innovations sont importantes. Demain, la route sera sĂ»rement composĂ©e de matĂ©riaux innovants lui permettant de s’auto-rĂ©parer et d’ĂȘtre autonome en Ă©nergie. La chaussĂ©e sera chauffante ou refroidissante en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques. Elle fera Ă©galement la part belle aux matĂ©riaux bio-sourcĂ©s pour remplacer les matĂ©riaux d’origine pĂ©troliĂšre. Vers une route de l’auto-diagnotic BientĂŽt, la route pourra auto-diagnostiquer une dĂ©formation de la chaussĂ©e ou envoyer des informations sur le trafic. Pour ce faire, elle renfermera des capteurs de dĂ©formation interconnectĂ©s, des fibres optiques ou des nanomatĂ©riaux. IncorporĂ©e au niveau de la bande de roulement, la fibre optique peut mesurer les dĂ©formations. Les changements de frĂ©quence de la lumiĂšre Ă  l’intĂ©rieur de la fibre tĂ©moignent en effet de dĂ©formations prĂ©coces et permettent d’agir pour Ă©viter des dĂ©gradations plus importantes. L’auto-diagnostic pourrait aussi se faire grĂące Ă  des nanocomposites prĂ©sentant des propriĂ©tĂ©s piĂ©zoĂ©lectriques. L’idĂ©e est alors de dĂ©poser une couche d’un nanocomposite Ă  base d’argile, de graphite et de nanotubes de carbone dans la couche de roulement. Ainsi, dĂšs qu’une pression s’excerce sur la chaussĂ©e, le nanocomposite gĂ©nĂšre un courant Ă©lectrique entre deux Ă©lectrodes en aluminium. Une fois les signaux traitĂ©s, cela permet d’avoir une image de l’état de la route ou du trafic. La route sera-t-elle solaire ? Demain, les routes seront peut-ĂȘtre transparentes ou semi-transparentes, enfermant des capteurs photovoltaĂŻques sous la surface de chaussĂ©e. Le projet Solar roadways aux Etats-Unis et Solar road aux Pays-Bas sont les plus avancĂ©s. Les Pays-Bas viennent d’ailleurs d’inaugurer une piste cyclable solaire renfermant des panneaux photovoltaĂŻques et une surface de chaussĂ©e en verre. L’Iffstar travaille Ă©galement sur ce sujet depuis 2012. On travaille sur des revĂȘtements en verre pilĂ© qui ressemblent Ă  du bĂ©ton bitumineux classique, avec un aspect semi-transparent. Le liant entre le verre pilĂ© est soit vĂ©gĂ©tal soit une rĂ©sine classique », confie Nicolas HautiĂšre, Directeur de projet R5G Ă  l’Ifsttar. L’électricitĂ© produite pourra ĂȘtre injectĂ©e dans le rĂ©seau Ă©lectrique public, alimenter les Ă©clairages de la route ou recharger les batteries des vĂ©hicules Ă©lectriques en roulant. La chaussĂ©e chauffante ou refroidissante Pour refroidir une route en Ă©tĂ© ou la dĂ©givrer en hiver, l’Iffstar envisage de faire circuler sous la chaussĂ©e un fluide caloporteur. On vient transformer la route en pompe Ă  chaleur », prĂ©sente Nicolas HautiĂšre. On vient faire un Ă©changeur de chaleur entre la couche de chaussĂ©e et le sous-sol en Ă©tĂ©, le fluide chauffe au contact du soleil et transporte la chaleur au sous-sol. L’hiver, c’est l’inverse, on fait monter la chaleur pour rĂ©chauffer la chaussĂ©e », rĂ©sume Nicolas mĂšne actuellement un test sur ce procĂ©dĂ© Ă  Aigleton, sur le site de l’Ecole d’Application aux mĂ©tiers des Travaux Publics EATP. Pour une meilleure adaptation au changement climatique, les chercheurs revisitent Ă©galement le concept de chaussĂ©e-rĂ©servoir » ou chaussĂ©e-poreuse », technologie datant des annĂ©es 1980. Ces chaussĂ©es permettent de stocker les eaux pluviales dans le corps de chaussĂ©e. Cela permet de rĂ©guler l’écoulement des eaux, afin de ne pas saturer le rĂ©seau d’eaux pluviales et Ă©viter ainsi les risques d’inondations en cas de fortes pluies. Des matĂ©riaux de plus en plus bio-sourcĂ©s Rappelons-le, le bĂ©ton est un mĂ©lange de granulĂ©s gravillons, sables
 et d’un liant permettant de les agglomĂ©rer. Ce liant est souvent du bitume, un mĂ©lange trĂšs visqueux d’hydrocarbures. Le matĂ©riau de la route du future se doit donc d’ĂȘtre plus Ă©cologique. L’Ifsttar travaille sur des matĂ©riaux comprenant des liants bio-sourcĂ©s, notamment Ă  base de micro-algues, pour prĂ©parer l’ùre post-pĂ©trole. Si la filiĂšre micro-algues se met en place pour produire des biocarburants, nous pourrons utiliser les dĂ©chets de production pour faire des liants pour les routes », assure Nicolas HautiĂšre. Cela permettra de remplacer les liants bitumineux issus du bas de la chaĂźne de raffinage du pĂ©trole, par un liant naturel d’origine micro-algale », prĂ©cise-t-il. Cet enjeu a Ă©tĂ© explorĂ© dans le cadre du projet Algoroute. C’est pour quand et Ă  quel prix ? Les technologies vont se dĂ©ployer petit Ă  petit », prĂ©voit Nicolas HautiĂšre. La rapiditĂ© de diffusion des innovations dĂ©pendra des industriels, des financements, des politiques et de l’acceptabilitĂ© de la sociĂ©tĂ©. »Si l’on veut passer Ă  grande Ă©chelle sur des dĂ©monstrateurs sur des routes circulĂ©es, l’obstacle n’est plus le financement, mais le politique », dĂ©fend-il. Ces dĂ©monstrateurs devront intĂ©grer plusieurs sous-ensembles de ces innovations. Il faudra Ă©valuer la synergie entre les solutions techniques, mais Ă©galement identifier les Ă©ventuels problĂšmes de mises en Ɠuvre simultanĂ©es. Les premiers transferts industriels Ă  grande Ă©chelle sont prĂ©vus d’ici 2020. Quels en seront les coĂ»ts et comment les travaux seront-ils financĂ©s? C’est la grande inconnue pour le moment. Malheureusement, la mise au ban de l’écotaxe n’est pas actuellement une bonne nouvelle pour le financement de ces infrastructures. Il faudra donc rapidement concevoir de nouveaux outils de politiques publiques pour financer le dĂ©ploiement des diffĂ©rentes combinaisons innovantes de la R5G Ă  l’ensemble du territoire. Une chose est nĂ©anmoins sĂ»re Si l’on arrive Ă  faire des choses plus intĂ©grĂ©es, prĂ©fabriquĂ©es et diffusĂ©es Ă  grandes Ă©chelles, cela coĂ»tera moins cher que d’avoir des technologies indĂ©pendantes les unes des autres qui se dĂ©veloppent une Ă  une », affirme Nicolas HautiĂšre. Plusieurs autres questions demeurent Quelle sera la durĂ©e de vie de ces technologies par rapport Ă  l’infrastructure? Comment traiter les donnĂ©es big data lorsque ces routes seront gĂ©nĂ©ralisĂ©es ? Faut-il privilĂ©gier le rĂ©seau autoroutier, les routes nationales ou les routes urbaines ? Comment prioriser les zones Ă  installer ? Tout autant de dĂ©fis Ă  relever. Alors, la route de demain comprendra-t-elle une chaussĂ©e transparente, sous laquelle se trouveront des panneaux solaires, un fluide caloporteur, des capteurs et des matĂ©riaux bio-sourcĂ©s? RĂ©ponse prochainement ! La route de 5e gĂ©nĂ©ration permettra aussi de mieux gĂ©rer le trafic en faisant communiquer les vĂ©hicules entre eux et avec les infrastructures. Mais ceci est un autre dĂ©fi que nous vous avons dĂ©jĂ  racontĂ©. Par Matthieu Combe Il y a quelques semaines, Ashoka France, le 1er rĂ©seau mondial d’entrepreneurs sociaux organisait l’avant premiĂšre d’un long mĂ©trage rĂ©alisĂ© par Judith Grumbach et intitulĂ© Une idĂ©e folle. Ce documentaire optimiste nous emmĂšne dĂ©couvrir 9 Ă©tablissements scolaires aux quatre coins de la France, dont les Ă©quipes pĂ©dagogiques tentent chacune, jour aprĂšs jour et Ă  leur niveau, de proposer de nouvelles pĂ©dagogies plus en adĂ©quation avec les Ă©lĂšves de notre Ă©poque. Mises bout Ă  bout, ces initiatives, mĂȘme si elles n’en ont pas individuellement la prĂ©tention, laissent bien entrevoir une idĂ©e folle »  celle de rĂ©inventer l’école du XXIe siĂšcle. Bien que l’on ressorte plein d’espoir de cette projection, le film soulĂšve de nombreuses questions. Et parmi elles, il y a celles de l’architecture des Ă©tablissements scolaires. Peut-on aujourd’hui rĂ©inventer l’école en se passant d’une rĂ©flexion sur l’espace et l’architecture des bĂątiments au sein desquels nos enfants passent le plus clair de leur temps ? Cette question, c’est celle posĂ©e par Jean-François Bonne, architecte urbaniste associĂ© au sein du cabinet Architecture Studio et qui prit la parole durant le dĂ©bat qui suivait la projection du documentaire. RencontrĂ© Ă  cette occasion, nous avons souhaitĂ© en savoir plus sur son expĂ©rience et sur ce qu’elle raconte aujourd’hui pour construire les Ă©coles du XXIe siĂšcle. Quelle est votre expĂ©rience de l’architecture scolaire ? Au sein d’Architecture Studio, nous avons travaillĂ© sur de nombreux bĂątiments scolaires et nous sommes intervenus Ă  toutes les Ă©chelles. Parmi les premiers projets que nous avons eu la chance de rĂ©aliser, nous avons commencĂ© par la conception d’une Ă©cole maternelle pour terminer ces jours-ci par la livraison de notre dernier projet en date, qui n’est autre que l’universitĂ© de Jussieu. De la petite enfance, en passant par le collĂšge, le lycĂ©e, l’école supĂ©rieure et jusqu’au bĂątiment de recherche, nous avons donc Ă  chaque fois Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  entamer une rĂ©flexion Ă  partir d’un programme* rĂ©alisĂ© par un programmiste Ă  partir de la volontĂ© du commanditaire qui dĂ©finit les besoins du bĂątiment. Notre volontĂ© a Ă©tĂ© Ă  chaque fois de nous adapter au plus prĂšs du projet pĂ©dagogique lorsqu’il est visible au sein du programme auquel on a accĂšs. Et ce qui ressort de cette expĂ©rience, c’est que le projet semble ĂȘtre de qualitĂ© lorsqu’il y a un projet pĂ©dagogique dĂ©fini au prĂ©alable et que le programme auquel on a accĂšs, lorsqu’on rĂ©pond Ă  un appel d’offre, est lui-mĂȘme Ă©galement de qualitĂ©, autrement dit qu’il s’inspire du projet pĂ©dagogique de l’école. Quand je parle d’un programme qualitĂ©, je parle avant tout d’un programme qui puisse dĂ©finir la vie future d’un bĂątiment Ă  partir de la relation entre les Ă©lĂšves et toute la communautĂ© Ă©ducative en son sein. Si cette donnĂ©e fondamentale n’est pas dĂ©finie au prĂ©alable, on se retrouve alors avec un programme bateau dans lequel il n’y a pas de rĂ©flexion quant aux dispositifs pĂ©dagogiques. Pourriez-vous nous donner un exemple d’intervention qui se basait justement sur un programme de qualitĂ© » ? A l’occasion du dĂ©bat qui suivait le remarquable film Une idĂ©e folle », j’ai Ă©voquĂ© l’expĂ©rience que nous avions eue avec l’école active bilingue Jeannine Manuel situĂ©e dans le quartier Dupleix Ă  Paris. Il s’agissait de rĂ©aliser une extension des locaux principaux de l’établissement scolaire. Ainsi, sur le terrain de la ZAC Dupleix, au sein duquel nous rĂ©alisions un immeuble d’un programme de logement, l’école Jeannine Manuel a obtenu l’accord de pouvoir y intĂ©grer ces nouveaux locaux aux rez-de-chaussĂ©e ainsi qu’au premier Ă©tage. L’ensemble du rez-de-chaussĂ©e et le 1er Ă©tage de cette opĂ©ration, ont donc Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  l’école. L’ Ecole active bilingue Jeannine Manuel – Source Ecole Jeannine Manuel Il s’agissait d’une Ă©cole alternative dotĂ©e d’une pĂ©dagogie trĂšs innovante. En ce qui concerne la disposition des lieux, nous avons donc pu l’articuler dans un dialogue permanent avec la directrice de l’école, ainsi qu’avec un certain nombre d’enseignants prĂ©sents autour de la table lors des diffĂ©rentes rĂ©unions prĂ©paratoires que nous avions eues Ă  l’époque. Et ce qui en ressort, c’est que cette Ă©cole ne ressemble en rien Ă  l’école qu’on avait rĂ©alisĂ©e quelques annĂ©es auparavant pour des Ă©lĂšves du mĂȘme Ăąge, mais cette fois-ci dans le cadre d’un enseignement public. Cela, pour la simple et bonne raison que l’équipe pĂ©dagogique de l’école active bilingue Jeannine Manuel, nous avait fixĂ© des contraintes trĂšs fortes qui dĂ©coulaient des objectifs pĂ©dagogiques qu’elle s’était elle-mĂȘme fixĂ©s. Les dispositions qui nous Ă©taient demandĂ©es Ă©taient de pouvoir notamment rĂ©unir des Ă©lĂšves en petits groupes. C’est donc en fonction de ces objectifs pĂ©dagogiques, qu’il nous a Ă©tĂ© demandĂ© de concevoir de nombreuses petites salles, qui s’apparentent Ă  des petits boxes au sein desquels les Ă©lĂšves pourraient se rĂ©unir en petits groupes. Dans le programme, il Ă©tait Ă©galement prĂ©cisĂ© que des salles de classes plus classiques devaient aussi ĂȘtre prĂ©sentes dans la rĂ©alisation finale. Tous ces Ă©lĂ©ments additionnĂ©s plus d’autres encore, on percevait un certain nombre de lieux qui nous paraissaient alors pouvoir changer l’espace habituel de l’école. Nous avons donc rĂ©alisĂ© une Ă©cole qui n’a pas un seul couloir, oĂč l’on retrouve un grand espace d’atrium lumineux Ă©clairĂ© par une verriĂšre en partie haute. Tous les boxes distribuĂ©s par ce grand atrium, sont vitrĂ©s. Les Ă©lĂšves peuvent donc Ă  la fois s’isoler et s’ouvrir Ă  l’espace commun, grĂące Ă  des stores intĂ©grĂ©s dans les cloisons vitrĂ©es. Et lorsqu’ils sortent de l’un de ces boxes dans lequel ils viennent de terminer leur travail en groupe, ils entrent Ă  nouveau dans l’espace commun, conçu comme une vĂ©ritable place urbaine. A la fois protĂ©gĂ© et Ă©clairĂ© par des verriĂšres, cet espace commun est un lieu de vie, le lieu des copains. Les Ă©lĂšves avec les professeurs peuvent y organiser des rĂ©unions ouvertes, des fĂȘtes, c’est une sorte de lieu informel dans lequel ils peuvent se retrouver. Et au final, cette Ă©cole a donc quelque chose de particulier, puisque lorsque vous y ĂȘtes en tant qu’élĂšves ou professeur, vous ĂȘtes dans un lieu qui fĂ©dĂšre. Notre idĂ©e, au delĂ  de ses fonctions, Ă©tait en effet de rĂ©ussir Ă  crĂ©er par l’architecture, une vĂ©ritable identitĂ© du lieu. Ce lieu dans lequel de nombreuses personnes vont se retrouver, s’y investir, s’identifier, sentir qu’ils appartiennent Ă  un groupe et faire en sorte que grĂące Ă  lui, puisse exister un vĂ©ritable lien entre tous les membres de la communautĂ© de l’école. Comment se passe concrĂštement le travail architectural lorsque vous devez concevoir un Ă©tablissement scolaire ? Y’a t’il des entretiens organisĂ©s avec l’équipe pĂ©dagogique ? Qu’est ce qui change entre l’école dont vous venez de nous parler et d’autres types d’écoles, dite plus classiques ? La plupart du temps, en tant qu’architectes, nous sommes dans des procĂ©dures de concours, on rĂ©pond donc Ă  un appel d’offre. On envoie un dossier de candidature, basĂ© sur un programme architectural qu’on nous fournit au prĂ©alable. Puis on rĂ©dige notre proposition. Sur les candidats qui sont prĂ©sĂ©lectionnĂ©s pour intĂ©grer le concours, un seul candidat aura la chance d’ĂȘtre dĂ©signĂ© comme remportant le marchĂ©. On ne rencontre donc jamais l’équipe pĂ©dagogique qui pourrait nous en dire plus sur les objectifs qui sont fixĂ©s. A l’inverse, nous sommes bridĂ©s par un programme architectural qui fixe les choses et la plupart du temps, il ne contient pas de rĂ©flexion prĂ©alable sur la vie et la pĂ©dagogie que les enseignants veulent dans l’établissement. La qualitĂ© d’un bĂątiment scolaire relĂšve forcĂ©ment du travail de l’architecte en tant que lieu, mais avant le travail de l’architecte il y a nĂ©cessairement une Ă©tape prĂ©alable qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre aussi importante que le travail de l’architecte pour parvenir Ă  la bonne utilisation du bĂątiment. L’idĂ©al serait donc de crĂ©er une rencontre entre les architectes qui conçoivent le projet et l’équipe pĂ©dagogique. On comprendrait mieux quel est le dĂ©sir des pĂ©dagogues. L’architecte ne peut pas tout inventer et le projet se nourrirait Ă©videmment de ce dialogue. Quand on a compris, pour l’école Jeannine Manuel, que la pĂ©dagogie exigeait de temps en temps de rĂ©unir les Ă©lĂšves en petits groupes de 5 personnes, on a eu l’idĂ©e de concevoir de nombreux petits boxes et cela fonctionne Ă  merveille selon l’usage qu’ils nous avaient dĂ©crit au dĂ©part. NĂ©cessairement, avant le travail de l’architecte il faut donc qu’il y ait un travail prĂ©alable vis-Ă -vis du programme pĂ©dagogique et mĂȘme plus Comment imagine-t-on la relation au quotidien dans l’espace temps des enfants et des adultes qui sont dans la communautĂ© scolaire ? Comment la vie doit-elle ĂȘtre imaginĂ©e pour que cela fonctionne bien ? Ce sont toutes ces questions auxquelles il faut rĂ©pondre. Ensuite seulement, on peut imaginer le programme pĂ©dagogique, autrement dit, qu’est ce qu’on va leur apprendre. C’est le travail qu’il est nĂ©cessaire d’engager. Il s’agit donc de convaincre les administrations pour faire bouger les lignes. Ensuite les architectes pourront saisir trĂšs facilement ce que doit ĂȘtre l’illustration de ces projets extraordinaires que les Ă©quipes pĂ©dagogiques entendent rĂ©aliser. C’est dans cette optique que j’ai interpellĂ©e la reprĂ©sentante du MinistĂšre de l’Education Nationale qui Ă©tait dans la salle de projection le jour de la diffusion du documentaire. En plus de cette rĂ©flexion prĂ©alable que vous prĂ©conisez sur les objectifs pĂ©dagogiques, quelle est la spĂ©cificitĂ© de votre agence au regard des diffĂ©rentes rĂ©alisations que vous avez livrĂ©es ? L’UniversitĂ© de la Citadelle Ă  Dunkerque – Source Architecture Studio Au delĂ  de la rĂ©ponse aux besoins, qui sont exprimĂ©s dans le programme, on essaie toujours d’aller un peu plus loin. Concernant l’UniversitĂ© de la Citadelle Ă  Dunkerque par exemple, le terrain attribuĂ© comportait un ancien entrepĂŽt des tabacs, emblĂ©matique d’une imagerie portuaire et de l’histoire du lieu. Nous avions alors la libertĂ© dans le concours de garder le vieux bĂątiment ou de le dĂ©truire. La moitiĂ© des candidats avait choisi de dĂ©molir le bĂątiment. Nous l’avons au contraire conservĂ©. Les planchers de l’entrepĂŽt ont Ă©tĂ© dĂ©truits rĂ©vĂ©lant la structure bois et le volume existants l’espace créé a Ă©tĂ© offert aux activitĂ©s culturelles de l’universitĂ© et de la ville. Non seulement on a donc choisi de le garder, mais plus encore, de ne pas l’occuper par les fonctions du programme pour le laisser appropriable par les Ă©tudiants et on a gagnĂ© ce concours. Au final, nous avons donc offert aux Ă©tudiants un bĂątiment de 1 000 m2 et de 20 mĂštres de haut en plus du programme. Et ce bĂątiment a Ă©tĂ© entiĂšrement pris en main par les Ă©tudiants. Au moment du carnaval, le lieu devient un vĂ©ritable pole culturel du quartier qui ouvre l’universitĂ© dans la ville. Si les occupants prennent les choses en main, ces lieux suscitent des Ă©changes entre toutes les personnes qui vivent dans les murs et mĂȘme au-delĂ . Ecole Novancia – Source Architecture Studio Pour l’Ecole Novancia, situĂ©e dans le 15e arrondissement de Paris, nous avons rĂ©alisĂ© une grande cour entre deux bĂątiments, l’ancien et le nouveau qu’on a du crĂ©er. Nous avons donc conçu un entre deux grĂące Ă  une sorte de grand atrium, lui-mĂȘme recouvert d’une grande verriĂšre. C’est un grand hall supplĂ©mentaire, dans lequel on a utilisĂ© le toit du grand amphithéùtre pour crĂ©er comme une espĂšce de terrasse intĂ©rieure, qui aujourd’hui est un nouveau lieu Ă  part entiĂšre. Ce lieu s’est trĂšs vite vu appropriĂ© par les Ă©tudiants pour ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un vĂ©ritable lieu de vie, une espĂšce de salon collectif. Le fait est que ce lieu, comme pour l’UniversitĂ© de la Citadelle Ă  Dunkerque, n’était pas prĂ©vu Ă  la base, alors qu’aujourd’hui, c’est un vĂ©ritable lieu de vie pour l’école. On cherche donc Ă  chaque fois Ă  faciliter la vie de la communautĂ© en crĂ©ant des lieux qu’elle pourrait habiter. Notre intervention va donc au delĂ  de la seule rĂ©ponse Ă  un programme pĂ©dagogique. Enfin, sur le collĂšge innovant de Mantes-la-Jolie pour lequel nous venons de concourir, le programme architectural propose une rĂ©partition de l’espace temps complĂštement innovante pour l’ensemble de la communautĂ© scolaire qui composera cet Ă©tablissement. En ce qui concerne l’aspect pĂ©dagogique, de nombreuses innovations seront mises en place. Les Ă©lĂšves qui seront inscrits dans ce collĂšge, seront tous intĂ©grĂ©s au sein une Ă©quipe d’une trentaine d’élĂšves. A chacune de ces Ă©quipes qui ne seront pas forcĂ©ment composĂ©es d’enfants issus de la mĂȘme classe d’ñge, sera attribuĂ©e une salle de rĂ©fĂ©rence, qui sera leur maison ». Chaque Ă©quipe et par consĂ©quent chaque Ă©lĂšve composant ces Ă©quipes, pourra faire ce qu’il veut dans cet espace, qui sera en quelque sorte leur salon ». Les Ă©lĂšves pourront s’y reposer durant l’intercours, se rĂ©unir durant la pause de midi, que sais-je encore, mais en tout cas, ils seront libres d’amĂ©nager ce lieu comme ils le souhaitent et donc de se l’approprier. Par ailleurs, les Ă©lĂšves ne seront pas rĂ©partis dans des classes de niveaux et n’auront pas de classe attribuĂ©e. Ils auront des cours qui ne seront pas forcĂ©ment organisĂ©s sous forme de plĂ©niĂšre, mais plutĂŽt sous forme de groupes de sĂ©minaires. Ils pourront donc intĂ©grer des groupes de 2 de 4, de 15, de 30 voire mĂȘme de 150
 Au niveau des espaces, la corrĂ©lation habituelle entre une classe de 5e A avec une piĂšce de 50 m2 qui ferait office de salle de classe quotidienne n’existe donc pas. Nous avons alors Ă©laborĂ© une proposition mettant en avant un grand hall qui permettrait d’organiser des activitĂ©s festives. C’est un lieu en plus, pour lequel on a poussĂ© les murs et surtout pour lequel nous avons proposĂ© de supprimer les espaces de couloirs situĂ©s au rez-de-chaussĂ©e. Tous les locaux du rez-de-chaussĂ©e sont donc lien direct avec le hall. De ce fait on obtient un hall beaucoup plus grand capable de participer au projet pĂ©dagogique. Au delĂ  de la motivation habituelle que nous avons aujourd’hui pour remporter ce concours, il y a pour nous une rĂ©elle envie de pouvoir discuter avec des personnes qui attendent rĂ©ellement qu’on leur parle de leur espace un espace qu’ils apprĂ©hendent comme indispensable Ă  la bonne rĂ©alisation des objectifs pĂ©dagogiques. Alors pour rĂ©sumer, comment aujourd’hui on fait bouger les murs des Ă©coles de demain ? Si on veut que ça bouge, si on veut vraiment faire changer l’école et lĂ  je parle des murs de l’école, il est nĂ©cessaire qu’il y ait un travail pĂ©dagogique prĂ©alable qui compose le programme qui sera soumis aux architectes. Il est donc nĂ©cessaire que dans les programmes qu’on donne aux architectes, il y ait du sens qui soit ajoutĂ©. De cette maniĂšre, on pourra ouvrir les portes et donner les espaces adĂ©quats Ă  d’autres types de pĂ©dagogies. Il y a 20 ans, nous avions participĂ© Ă  la rĂ©alisation d’un lycĂ©e innovant. Ce lycĂ©e Ă©tait en effet novateur pour l’époque, mais dans les structures spatiales que son programme architectural dĂ©crivait, il n’était en rien diffĂ©rent de ses contemporains. Cela ne suffit donc pas de dire qu’on souhaite des lycĂ©es innovants. Il faut rĂ©ellement se poser la question de ce que doit ĂȘtre l’innovation dans un Ă©tablissement scolaire. Selon moi, il ne s’agit pas seulement de rajouter quelques Ă©lĂ©ments techniques, comme des installations informatiques de derniĂšre gĂ©nĂ©ration, ou d’autres Ă©lĂ©ments technologiques
 Ce qui est innovant avant tout, c’est la pratique de la pĂ©dagogie entre les enfants et les adultes, et par delĂ , cette pratique, ce que l’on souhaite mettre dans l’espace qui accueillera ces pratiques. Que nous les appelions smart, intelligents, futures, durables, le territoire, la ville, le quartier se rĂ©inventent... Comment percevoir la transformation numĂ©rique qui nous submerge tous dans les entreprises, les collectivitĂ©s... ou dans notre vie de tous les jours en tant que citoyens ? L’objectif de ces villes futures est-il de dĂ©velopper des outils de planification urbaine grĂące aux donnĂ©es pour mieux penser la ville de demain ? Faut-il penser l’outil numĂ©rique comme source d’information ou d’aliĂ©nation des habitants ? La crĂ©ation urbaine, l’action publique, le renouvellement urbain, passent-ils par ces nouveaux outils ? Comment imaginer le devenir d’un territoire et des gens qui le composent qu’ils soient habitants, passagers, utilisateurs... ? A l’instar de la loi d’orientation sur les mobilitĂ©s, toutes les rĂ©ponses Ă  ces questions sont rĂ©flĂ©chies au fur et Ă  mesure que les problĂ©matiques autour de l’exploitation des donnĂ©es arrivent. Nous ne pouvons que constater que sur ces points, nous ne sommes capables pour le moment de ne penser qu’en rĂ©action » plutĂŽt qu’en anticipation » alors que le principe mĂȘme de l’utilisation des grandes donnĂ©es a pour but de nous permettre de modĂ©liser des actions, prĂ©dire des comportements et de prendre les meilleures dĂ©cisions. Ces dĂ©cisions qui, dans le monde de la fabrique de la ville, se prennent pour plusieurs dĂ©cennies...La donnĂ©e est une matiĂšre premiĂšre de la ville, elle est plurielle, elle est issue de diffĂ©rentes sources, elle est ouverte ou ne l’est pas, mais surtout, elle a besoin d’ĂȘtre gouvernĂ©e. Dans le domaine de l’immobilier, la donnĂ©e est dorĂ©navant partout, nous pourrions la classer en deux grands types. Le premier type est la donnĂ©e environnementale, qui concerne le bĂątiment lui-mĂȘme signature numĂ©rique du bĂątiment BIM, donnĂ©es de fonctionnement et consommation des bĂątiments, dĂ©veloppement de services au sein d’une typologie de bĂątiments... Le second grand type de donnĂ©es, et certainement celui sur lequel nous avons le plus de recul en terme de statistiques, est celui de la donnĂ©e Ă©conomique nombre et prix des transactions, prix des loyers.... Cette deuxiĂšme typologie de donnĂ©es dorĂ©navant disponibles est celle qui fait aussi le plus Ă©voluer la filiĂšre Ă©tablie. La blockchain par exemple renouvelle et rĂ©interroge la filiĂšre toute entiĂšre autour des tiers de confiance en produisant des certificats qui raccourcissent les circuits. De mĂȘme, l’automatisation des outils, la digitalisation des processus actes notariĂ©s par exemple font Ă©voluer les mĂ©tiers. L’économie collaborative rendue possible grĂące Ă  la plateformisation » d’un grand nombre de donnĂ©es impacte aussi les mĂ©tiers, car il dĂ©sintermĂ©die les professionnels, donnant le pouvoir aux l’ouverture des donnĂ©es n’est pas une fin en soi. Un territoire comme la MĂ©tropole de Lyon a mis en place depuis 2012 une plateforme de circulation des donnĂ©es sur le territoire Cette plateforme n’a de sens que par l’usage que l’on en fait, c’est-Ă -dire par les services qui sont dĂ©veloppĂ©s Ă  partir de ces jeux de donnĂ©es rendus accessibles. Les entreprises dĂ©tentrices de donnĂ©es sont des partenaires privilĂ©giĂ©s des collectivitĂ©s publiques, c’est dans cette dĂ©marche partenariale que s’inscrit par exemple la plateforme de la MĂ©tropole de Lyon depuis sa crĂ©ation, tout en ne fragilisant pas ces mĂȘmes entreprises Ă  l’heure oĂč des donnĂ©es sensibles pourraient ĂȘtre ouvertes. Au-delĂ  des enjeux de collecte, de stockage, de traitement des donnĂ©es de la ville, il devient aussi nĂ©cessaire de faire se parler » ces donnĂ©es, c’est Ă  dire de les rendre interopĂ©rables. Qu’il s’agisse de bĂątiment rĂ©sidentiels, tertiaires ou industriels, la finalitĂ© de toutes ces opĂ©rations autour des donnĂ©es est bel et bien de dĂ©cider de l’action Ă  mener mais aussi de prĂ©dire les comportements techniques et la circulation de ces donnĂ©es n’est pas sans risque pour la ville. Aujourd’hui ce risque ne vient pas du territoire lui-mĂȘme, ni mĂȘme du niveau national, mais il provient plutĂŽt des gĂ©ants du numĂ©rique, qui eux ne sont pas des spĂ©cialistes de l’urbanisme de nos villes mais de l’exploitation des big pourraient s’imposer comme des challengers sĂ©rieux de nos collectivitĂ©s mettant en pĂ©ril le service public rendu aux concitoyens. Nous pouvons aujourd’hui citer les calculateurs d’itinĂ©raires qui tendent Ă  ne pas respecter des zones protĂ©gĂ©es Ă©coles, zones faibles Ă©missions, ... mais aussi et pour revenir vers le domaine de l’immobilier, le dĂ©veloppement de plateformes comme AirBnB qui rendent difficile la collecte de la taxe par les villes alors que ces entreprises dites disruptives » dĂ©veloppant ces nouveaux services sont bien dans le mĂȘme temps des utilisateurs des infrastructures de la cette data-gĂ©o-politique » est-ouest/amĂ©ricaine-chinoise, il est bien sĂ»r nĂ©cessaire de saisir les opportunitĂ©s de crĂ©ation de valeur pour les citoyens et de crĂ©ation de valeur Ă©conomique pour nos entreprises. Ainsi les grands groupes acteurs de la ville se trans- forment et mĂ»rissent la potentialitĂ© de la donnĂ©e qu’ils possĂšdent et les jeunes entreprises, comme les startup, dĂ©veloppent des services en croisant diffĂ©rents types de donnĂ©es. Un outil comme le TUBA Tube Ă  expĂ©rimentations urbaines impulsĂ© en 2014 par la MĂ©tropole Ă  partir de sa plateforme de donnĂ©es et construit en partenariat avec ces diffĂ©rentes natures d’acteurs a pour objectif d’accompagner l’innovation et les phases d’expĂ©rimentation de ces nouveaux services numĂ©riques en privilĂ©giant le croisement des donnĂ©es et le lien avec les citoyens. L’innovation autour des donnĂ©es peut s’inscrire dans des approches plurielles, soit autour d’un besoin exprimĂ©, on parle d’innovation bottom up », soit en recherchant en top down » le potentiel de jeu de donnĂ©es ouvertes en imaginant des cas d’usages l’objectif est que les services dĂ©veloppĂ©s profitent aux citoyens et permettent aussi d’amĂ©liorer l’action potentiel d’innovation est illustrĂ© dans le domaine de l’immobilier par deux entreprises fondĂ©es sur l’utilisation des donnĂ©es environnementales et Ă©conomiques. L’une, Futurmap rend disponible et exploite les donnĂ©es des bĂątiments en produisant des plan 3D et des services de cartographie des bĂątiments, et la seconde, Home In Love s’intĂ©resse plus Ă  la donnĂ©e Ă©conomique intĂ©grĂ©e trĂšs en aval, proche des 2015, Futurmap s’est dĂ©veloppĂ© avec l’ambition de crĂ©er le socle 3D de la ville intelligente. Le terme de Smart City est utilisĂ© ici sous diffĂ©rents aspects, Futurmap part du principe que pour rendre une ville plus smart », une reprĂ©sentation en 3D de l’environ- nement, des infrastructures et des bĂątiments est nĂ©cessaire pour y dĂ©velopper de nouveaux usages numĂ©riques. A travers quatre pĂŽles, Futurmap propose la synthĂšse de rĂ©seaux enterrĂ©s en 3D et leur exploitation sur le Web, la crĂ©ation de maquettes numĂ©riques BIM pour le bĂątiment, la numĂ©risation Ă  grande Ă©chelle des infrastructures routiĂšres et ferroviaires et la production de modĂ©lisation 3D Ă  l’échelle d’un territoire. Ces services sont basĂ©s sur des donnĂ©es acquises par des scanners laser statiques, mobile mapping » ou des donnĂ©es disponibles en open data donnĂ©es ouvertes par les villes ou rendues accessibles par des collectifs. Avec l’avĂšnement des technologies d’acquisition 3D, le traitement des donnĂ©es gĂ©ographiques devient un enjeu crucial pour les collectivitĂ©s et les entreprises pour planifier les rĂ©novations, construire de nouveaux quartiers ou imaginer des plans de mobilitĂ© par rĂ©ussir leur mobilitĂ©, les personnes doivent confronter leurs attentes et leurs aspirations Ă  un nouveau territoire au cours d’un processus complexe d’ entrĂ©e en territoire » qui nĂ©cessite de mettre en Ɠuvre des compĂ©tences que chacun est loin de maĂźtriser. Si la mobilitĂ© n’est pas un but en soi, elle peut constituer l’un des leviers de la lutte contre le chĂŽmage et favoriser la situation de certains individus sur le marchĂ© du travail, qu’ils soient ou non en emploi. Les personnes en quĂȘte d’un logement et encore plus ceux en mobilitĂ© gĂ©ographique lointaine sont confrontĂ©s Ă  trois dĂ©fis savoir quoi chercher, savoir oĂč chercher, et savoir comment de ces Ă©tapes met en jeu leur capacitĂ© Ă  faire de la mobilitĂ© une opportunitĂ© pour les salariĂ©s et pour les entreprises. Pour rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique, Home in Love a créé une aide Ă  la mobilitĂ© gĂ©ographique des collaborateurs d’entreprises, pour accompagner dans l’organisation de la vie personnelle les collaborateurs souhaitant dĂ©mĂ©nager pour se rapprocher de leur entreprise dĂšs leur offre d’embauche ou de mutation. L’innovation numĂ©rique repose sur la recherche, l’analyse et la mise Ă  disposition de donnĂ©es collectĂ©es en fonction du projet de la personne afin de trouver le logement idĂ©al. La recherche de donnĂ©es sur les environnements de vie passe par la rĂ©utilisation des villes, des donnĂ©es environnementales comme la plateforme INSEE en la croisant aux donnĂ©es privĂ©es, comme la disponibilitĂ© des biens locatifs par exemple. Les outils numĂ©riques dĂ©veloppĂ©s permettent Ă  la personne de se projeter dans un nouveau territoire, et donc de faire Ă©voluer son projet de mutation professionnelle mais aussi d’ĂȘtre accompagnĂ© dans ses prises de dĂ©cision sur le choix final du logement dĂ© nitif. Cette innovation numĂ©rique est accompagnĂ©e d’une double innovation sociale car elle est aussi proposĂ©e aux alternants et tous nouveaux embauchĂ©s au mĂȘme titre que la mutuelle ou tout autre service mis en place dans l’institution. De plus ce service est pris en charge par les cotisations des entreprises Ă  Action Logement au travers des dispositifs deux exemples illustrent trĂšs bien le champ des possibles de l’utilisation des donnĂ©es du bĂątiment/logement vers la ville et la façon dont les filiĂšres se transforment grĂące Ă  leur capacitĂ© Ă  innover. Mais alors que les outils numĂ©riques prennent de plus en plus de place dans la construction de la ville, il paraĂźt aussi essentiel de penser l’Humain en son ville est espace de vie mais aussi de rencontres, fourmiliĂšre regroupant des individualitĂ©s qui Ă©changent et se rencontrent, par volontĂ© ou nĂ©cessitĂ©. Il est couramment admis que la rĂ©volution numĂ©rique que nous vivons actuellement est au cerveau ce qu’a Ă©tĂ© la rĂ©volution industrielle du XIXĂšme siĂšcle au muscle... Rendez-vous donc dans quelques dĂ©cennies pour en analyser les consĂ©quences, externalitĂ©s positives ou nĂ©gatives comme l’a Ă©tĂ© la rĂ©volu- tion industrielle pour nos aĂźnĂ©s...smartcity data immobilier observatoire innovation villeintelligente services citoyens mieuxvivre experimentation bigdataArticle Ă©crit et publiĂ© pour les 50 ans du CECIM. Pour en savoir plus Alstom fournira des trains X’trapolis plus intelligents et performants Ă  la ville de Melbourne Un contrat d’un montant de 300 M€ pour 25 trains de banlieue X’trapolis de nouvelle gĂ©nĂ©ration Conçus et fabriquĂ©s dans l’État de Victoria, en Australie, les trains seront composĂ©s au moins Ă  60 % de matĂ©riaux locaux 20 septembre 2021 – Suite aux annonces budgĂ©taires du gouvernement de l’État de Victoria le 18 mai dernier, Alstom a signĂ© un contrat d'un montant de 300 M€ avec le DĂ©partement des Transports DoT de Victoria pour fournir localement 25 trains X’trapolis composĂ©s de six voitures destinĂ©es au rĂ©seau de banlieue de Melbourne. Le contrat fait suite Ă  un vaste processus de conception interactif menĂ© avec le DoT sur une pĂ©riode de deux ans dans le but de concevoir et de fabriquer un systĂšme de matĂ©riel roulant parfaitement compatible avec l'infrastructure ferroviaire de Melbourne. La nouvelle gĂ©nĂ©ration X’trapolis permettra d’accroĂźtre la capacitĂ© du rĂ©seau sans qu’il soit nĂ©cessaire de procĂ©der Ă  des modernisations substantielles et coĂ»teuses de l’infrastructure et de l’alimentation Ă©lectrique. ConformĂ©ment Ă  la stratĂ©gie d’Alstom visant une mobilitĂ© plus verte et plus durable, les nouveaux trains seront plus accessibles, plus fiables et plus Ă©conomes en Ă©nergie. Les trains, qui seront fabriquĂ©s Ă  Victoria et composĂ©s au moins Ă  60 % de matĂ©riaux locaux, stimuleront l’industrie de la construction de matĂ©riels roulants de l’État, assurant ainsi l’avenir du site Alstom de Ballarat, et ouvriront la voie Ă  des opportunitĂ©s d’embauche nouvelles et durables dans le secteur, avec notamment de multiples postes de stagiaires et d’apprentis. Selon Mark Coxon, Directeur gĂ©nĂ©ral d’Alstom Australie et Nouvelle-ZĂ©lande Alstom est ravi de poursuivre son partenariat avec le gouvernement de Victoria et la chaĂźne d’approvisionnement locale grĂące Ă  laquelle nous continuerons Ă  fabriquer des trains pour Victoria Ă  Victoria. AprĂšs avoir fourni Ă  Melbourne ses trains les plus fiables ces vingt derniĂšres annĂ©es grĂące Ă  notre site de Ballarat, nous avons maintenant hĂąte de travailler avec l'État de Victoria et avec l’ensemble de nos partenaires locaux pour livrer la nouvelle gĂ©nĂ©ration de trains X’trapolis, et crĂ©er ainsi une nouvelle rĂ©fĂ©rence pour les usagers des transports ferroviaires de Melbourne et Victoria ». Alstom est ravi de poursuivre son partenariat avec le gouvernement de Victoria et la chaĂźne d’approvisionnement locale grĂące Ă  laquelle nous continuerons Ă  fabriquer des trains pour Victoria Ă  Victoria ». Directeur gĂ©nĂ©ral d’Alstom Australie et Nouvelle-ZĂ©lande La nouvelle gĂ©nĂ©ration de trains X’trapolis bĂ©nĂ©ficie des principaux atouts des actuels X’trapolis qui en ont fait la flotte la plus fiable du rĂ©seau de Melbourne. Le nouveau design proposĂ© amĂ©liore les Ă©lĂ©ments existants en les dotant de technologies trĂšs rĂ©centes qui ont fait leurs preuves en service. Le nouveau train, qui pourra transporter plus de 1 240 passagers, sera construit conformĂ©ment aux derniers standards internationaux et australiens, en mettant l’accent tout particuliĂšrement sur l’accessibilitĂ© et l’efficacitĂ©. L’arrivĂ©e des nouveaux trains compensera le retrait progressif de la flotte Comeng les trains les plus anciens du rĂ©seau, les nouveaux trains devant desservir certaines des banlieues les plus dynamiques de Melbourne sur les lignes Craigieburn, Upfield et Frankston. Les trains intĂšgreront les flottes de matĂ©riels roulants dĂ©jĂ  consĂ©quentes d’Alstom Ă  Victoria, celles-ci comprenant 141 tramways ou vĂ©hicules lĂ©gers sur rail Flexity et Citadis, 106 trains de banlieue X’trapolis et 88 trains rĂ©gionaux Vlocity. contrat avec le DĂ©partement des Transports DoT de Victoria 25 trains de banlieue X’Trapolis de nouvelle gĂ©nĂ©ration 60 % de matĂ©riaux locaux pour la livraison des trains Une maquette pour les consultations avec les parties prenantes devrait ĂȘtre prĂȘte l’an prochain, le lancement de la fabrication Ă©tant prĂ©vu pour la fin 2022. Alstom fournit des solutions d'infrastructures durables Ă  l’Australie depuis plus d’un siĂšcle et, dans le pays, est le seul fabricant complet de trains et tramways. Aujourd'hui, Alstom emploie approximativement 1 650 collaborateurs sur plus de 20 sites comprenant des centres d'ingĂ©nierie, des installations de fabrication, des bureaux d'exĂ©cution de projets ainsi que des dĂ©pĂŽts et ateliers de maintenance. Alstom s’engage Ă  soutenir les marchĂ©s ferroviaires de l’Australie et de la Nouvelle-ZĂ©lande Ă  travers l’application de technologies rĂ©centes, innovantes et Ă©prouvĂ©es qui sont conçues pour apporter Ă  nos clients un coĂ»t de cycle de vie optimal tout en offrant aux passagers une meilleure expĂ©rience sans interruption. AlstomTM, X’trapolisTM, FlexityTM, CitadisTM et VLocityTM sont des marques dĂ©posĂ©es du Groupe Alstom.

comment faire une maquette de la ville de demain