Lorsquil y a des hĂ©ritiers rĂ©servataires, le lĂ©gataire est dans l’obligation de demander la dĂ©livrance des biens et legs Ă  ces derniers. En effet, selon l’article 1004 du Code civil, les hĂ©ritiers rĂ©servataires sont saisis de plein droit et « le lĂ©gataire universel est tenu de leur demander la dĂ©livrance des biens compris dans le testament ». LadiffĂ©rence fondamentale se situe au sein des officiers entre un jeune officier dans sa premiĂšre partie de carriĂšre et un officier supĂ©rieur. Le premier sera toujours sur le terrain au plus prĂšs de ses hommes. C’est le chef de section puis le commandant d’unite. Pour ma part, j’ai toujours fait toutes les activitĂ©s de terrain avec mes hommes et l’officier doit d’ailleurs LĂ©guer c'est prĂ©voir de transmettre, Ă  son dĂ©cĂšs, de l'argent ou des biens Ă  la personne ou Ă  l'organisme de son choix. C'est possible, par testament, mais dans un cadre juridique dĂ©fini. Quelleest la diffĂ©rence entre un hĂ©ritage et un legs ? Avec un hĂ©ritage, par exemple, vous lĂ©guez une partie de votre patrimoine Ă  FREETHEBEES. FREETHEBEES devient ainsi un cohĂ©ritier. Vous indiquez quel pourcentage du quota librement disponible FREETHEBEES recevra. Dans le cas d’un legs, par contre, vous indiquez dans votre testament Lenfant qui a fait l'objet d'une adoption plĂ©niĂšre est assimilĂ© Ă  un enfant lĂ©gitime. Si l'enfant a fait l'objet d'une adoption simple, il hĂ©rite de ses deux familles. En cas de succession dans sa famille adoptive, il est considĂ©rĂ© fiscalement comme un Ă©tranger et devra payer 60% de droits sur sa part d'hĂ©ritage. Tousce qui n’est pas un legs universel ou Ă  titre universel est un legs particulier. Le lĂ©gataire particulier n’est pas tenu des dettes de la succession, sauf disposition contraire du testament . Les lĂ©gataires recevront Quelleest la diffĂ©rence entre un lĂ©gataire universel et un hĂ©ritier ? Selon la loi, l’hĂ©ritier est le successeur immĂ©diat d’une personne lorsque celle-ci est dĂ©cĂ©dĂ©e. L’ordre de succession passe d’abord par la descendance directe du dĂ©funt puis son conjoint (ou sa conjointe) lorsqu’elle n’a pas d’enfants, puis les QVgDRC. Bonjour, Ma mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e et la banque demande Ă  mon pĂšre les noms et adresses des hĂ©ritiers ou lĂšgataires quelle est la diffĂšrence entre les deux ? Est ce que mon frĂ©re et moi meme nous faisons parties d'une de ces deux catĂšgories ? Merci d'avance pour vos reponses Les enfants du dĂ©funt ou de la dĂ©funte, sont hĂ©ritiers rĂ©servataires. Les hĂ©ritiers sont aussi lĂ©gataires mais un lĂ©gataire peut ĂȘtre une personne qui n'a pas la qualitĂ© d'hĂ©ritiĂšre au dĂ©part. Les hĂ©ritiers sont d'abord les enfants qui sont, en +, rĂ©servataires, puis les parents du dĂ©funt, Ă  dĂ©faut les frĂšres et soeurs du dĂ©funt, puis les enfants des frĂšres et soeurs du dĂ©funt les neveux et niĂšces, ou les grands parents du dĂ©funts en l'absence de fĂšres et soeurs et de neveux et niĂšces, etc. Les autres personnes, n'ayant pas le titre d'hĂ©ritiers, sont des lĂ©gataires. Il me semble bien que ce soit ainsi mais nos spĂ©cialistes rectifieront si nĂ©cessaire. Votre notaire vous expliquera cela mieux que moi. Bonjour, La dĂ©finition qui vous a Ă©tĂ© donnĂ©e est fausse L'hĂ©ritier est la personne que la loi dĂ©signe comme devant succĂ©der au dĂ©funt. Le lĂ©gataire est le bĂ©nĂ©ficiaire d'un testament. Les hĂ©ritiers de votre mĂšre sont - votre pĂšre, d'une part, qui a droit, soit Ă  1/4 en pleine propriĂ©tĂ© des biens, soit Ă  l'usufruit des biens, - votre frĂšre et vous-mĂȘmes, hĂ©ritiers chacun pour moitiĂ© sauf les droits que votre pĂšre peut lui-mĂȘme exercer. J'espĂšre que cette rĂ©ponse vous conviendra. Miroul, Ă  moins que je me trompe mais les hĂ©ritiers rĂ©servataires peuvent aussi ĂȘtre lĂ©gataires dĂ©signĂ©es par testament et sous rĂ©serve du respect des parts rĂ©servataires s'il y a lieu alors que, en l'absence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires, le dĂ©funt peut, toujours pas testament, dĂ©signer une autre personne qui hĂ©ritera des ses biens ou de la quotitĂ© disponible. Cette personne est donc bien lĂ©gataire. C'est bien ce que j'ai Ă©crit, en moins dĂ©taillĂ© il est vrai. Bonjour, Je m'excuse de la façon dont j'ai rĂ©digĂ© mon texte ; le but n'Ă©tait Ă©videmment pas de vous vexer. Votre raisonnement Ă©tait effectivement le bon, sauf qu'Ă  aucun moment, vous n'avez Ă©voquĂ© le terme de testament. RĂ©sultat, pour votre interlocuteur, je ne suis pas sĂ»r qu'il ait compris que le lĂ©gataire Ă©tait le bĂ©nĂ©ficiaire d'un testament, ce qui je pense est la meilleure maniĂšre de le dĂ©finir. Cordialement. Tout Ă  fait exact. Alors que mon message laissait sous-entendre la prĂ©sence d'un testament je n'en ai pas fait mention. Votre façon d'expliquer est plus claire pour les "non-initiĂ©s". Merci. Bonjour, Suite au dĂ©cĂšs de mon pĂšre et Ă©tant sa fille unique je voudrais savoir qui doit payer les frais d'obsĂšques,somme payĂ©e au trĂ©sor public "passif" entre moi son hĂ©ritiĂšre et les 4 lĂ©gataires mentionnĂ© sur son testament. Le passif doit-il Ă©tre divisĂ© en 5 parts Ă©gales ou dois-je payer moi seule la totalitĂ© du passif D'avance merci pour votre rĂ©ponse. Suite au dĂ©cĂšs, les hĂ©ritiers disposent de plein droit la possession de tous les biens de la succession article 724 al 1 du code civil On dit qu’ils ont la "saisine" des biens du dĂ©funt sans avoir besoin de demander l’envoi en possession ou la dĂ©livrance.... » Le mort saisit le vif par son hoir le plus proche " ConcrĂštement, les hĂ©ritiers, le conjoint survivant et en l'absence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires le lĂ©gataire universel apprĂ©hendent la succession par le seul fait du dĂ©cĂšs et peuvent donc, dĂšs ce moment prendre possession du logement du dĂ©funt, et utiliser tous ses biens. Ils disposent de l’universalitĂ© de l’hĂ©rĂ©ditĂ© et Ă  ce titre sont fondĂ©s Ă  agir pour rĂ©clamer les biens de leur auteur et poursuivre seuls les actions du dĂ©funt 1re Civ, 25 avril 2007 N° pourvoi N° Cette saisine confĂšre aux hĂ©ritiers un droit de prise de possession indĂ©pendante de la dĂ©cision d'accepter ou de renoncer Ă  la succession, un droit de propriĂ©tĂ© sur les biens du dĂ©funt. A l’inverse, si un hĂ©ritier renonce ultĂ©rieurement Ă  la succession, il perdra les droits issus de sa possession que lui avait confĂ©rĂ© la saisine. A contrario les lĂ©gataires et le cas Ă©chĂ©ant l'Etat , lorsque la succession est vacante, devront "se faire envoyer en possession" Le caractĂšre obligatoire de ces formalitĂ©s varie Ă  la fois en fonction du type de testament et de la qualitĂ© du lĂ©gataire. I- Le type de legs comme condition de la demande de prise de possession La rĂ©serve est la part du patrimoine du dĂ©funt que les hĂ©ritiers "rĂ©servataires" vont automatiquement se partager, alors que la quotitĂ© disponible est ce qui reste et peut ĂȘtre librement utilisĂ©e par le dĂ©funt. C’est de cette quotitĂ© disponible qui permet, de disposer d'une partie de ses biens, par legs ou donations, Ă  dĂ©faut de quoi la succession sera partagĂ©e automatiquement entre les diffĂ©rents hĂ©ritiers, suivant leur ordre et leur degrĂ©. A Le legs Universel Le lĂ©gataire a vocation Ă  recueillir l'intĂ©gralitĂ© du patrimoine actif et passif. Article 1003 du code civil Le legs universel est la disposition testamentaire par laquelle le testateur donne Ă  une ou plusieurs personnes l'universalitĂ© des biens qu'il laissera Ă  son dĂ©cĂšs. B Le legs Ă  titre universel Le lĂ©gataire a vocation Ă  recueillir une quote-part du patrimoine tous les meubles, tous les immeubles, une fraction de vos biens.... Le legs Ă  titre universel n'a pas vocation Ă  s'accroĂźtre en cas de renonciation d'un co-lĂ©gataire. Cette renonciation bĂ©nĂ©ficie aux hĂ©ritiers ab intestat. Article 1010 du code civil Le legs Ă  titre universel est celui par lequel le testateur lĂšgue une quote-part des biens dont la loi lui permet de disposer, telle qu'une moitiĂ©, un tiers, ou tous ses immeubles, ou tout son mobilier, ou une quotitĂ© fixe de tous ses immeubles ou de tout son mobilier. Tout autre legs ne forme qu'une disposition Ă  titre particulier. C Le legs particulier Le lĂ©gataire a vocation Ă  recevoir un bien dĂ©terminĂ©. LĂ  encore la renonciation d'un lĂ©gataire n'accroĂźt pas la part des autres. Article 1014 al 1 du code civil Tout legs pur et simple donnera au lĂ©gataire, du jour du dĂ©cĂšs du testateur, un droit Ă  la chose lĂ©guĂ©e, droit transmissible Ă  ses hĂ©ritiers ou ayants cause
" Lorsque le lĂ©gataire a Ă©galement la qualitĂ© d'hĂ©ritier, il n'a pas, en principe, besoin de demander la dĂ©livrance de son legs. La question de savoir comment recevoir son ou ses biens lĂ©guĂ©s ou transmis par testament sera traitĂ©e dans les II et III. II- Demande de "dĂ©livrance de legs" sans formalitĂ© judiciaire lorsque le lĂ©gataire n'est pas un hĂ©ritier et envoi en possession
 Les hĂ©ritiers dĂ©signĂ©s par la loi qui seraient Ă©galement lĂ©gataires, ainsi que le conjoint survivant sont dispensĂ©s de demander la dĂ©livrance de leur legs, sauf nuance au III-A. Ils peuvent prendre possession des biens pour exercer leurs droits. Cette opĂ©ration n'est soumise Ă  aucun formalisme et peut ĂȘtre tacite. En gĂ©nĂ©ral la dĂ©livrance du legs sera constatĂ©e par un acte sous seing privĂ© ou notariĂ© surtout s'il y a des biens immobiliers ex elle figurera dans une attestation immobiliĂšre ou un acte de partage. A La demande de dĂ©livrance du legs 1°- du lĂ©gataire universel - en prĂ©sence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires, le lĂ©gataire universel doit demander la dĂ©livrance des biens aux hĂ©ritiers rĂ©servataires Article 1004 du code civil Lorsqu'au dĂ©cĂšs du testateur il y a des hĂ©ritiers auxquels une quotitĂ© de ses biens est rĂ©servĂ©e par la loi, ces hĂ©ritiers sont saisis de plein droit, par sa mort, de tous les biens de la succession ; et le lĂ©gataire universel est tenu de leur demander la dĂ©livrance des biens compris dans le testament. - S'il ne se trouve pas en prĂ©sence d'hĂ©ritiers rĂ©servataires la solution varie en fonction de la forme du testament. ° Ainsi, si le testament qui l'institue est authentique, aucune autorisation n'est nĂ©cessaire. ° Si le testament qui l'institue est olographe ou mystique, le lĂ©gataire doit demander Ă  ĂȘtre envoyĂ© en possession. III- 2°- du lĂ©gataire Ă  titre universel Il doit demander la dĂ©livrance des biens aux hĂ©ritiers rĂ©servataires, Ă  dĂ©faut au lĂ©gataire universel et Ă  dĂ©faut aux hĂ©ritiers lĂ©gaux Article 1011 du code civil Les lĂ©gataires Ă  titre universel seront tenus de demander la dĂ©livrance aux hĂ©ritiers auxquels une quotitĂ© des biens est rĂ©servĂ©e par la loi ; Ă  leur dĂ©faut, aux lĂ©gataires universels et, Ă  dĂ©faut de ceux-ci, aux hĂ©ritiers appelĂ©s dans l'ordre Ă©tabli au titre Des successions. Cette demande n'est toutefois soumise Ă  aucun formalisme, elle peut ĂȘtre tacite si ce n’est un acte notariĂ© Ă©tabli aprĂšs la demande de dĂ©livrance, surtout s’il y a des biens immobiliers. En gĂ©nĂ©ral cette opĂ©ration juridique sera constatĂ©e par un acte sous seing privĂ© ou un acte notariĂ© par exemple la dĂ©livrance figure dans une attestation immobiliĂšre ou un acte de partage. Elle permet au lĂ©gataire de prendre possession de son bien pour exercer ses droits. 3°- du lĂ©gataire particulier, Le bĂ©nĂ©ficiaire d'un legs particulier comme le bĂ©nĂ©ficiaire du legs Ă  titre universel est toujours tenu d'en demander la dĂ©livrance des biens aux hĂ©ritiers ou aux autres lĂ©gataires... Article 1010 al 2 du code civil 
NĂ©anmoins le lĂ©gataire particulier ne pourra se mettre en possession de la chose lĂ©guĂ©e, ni en prĂ©tendre les fruits ou intĂ©rĂȘts, qu'Ă  compter du jour de sa demande en dĂ©livrance, formĂ©e suivant l'ordre Ă©tabli par l'article 1011, ou du jour auquel cette dĂ©livrance lui aurait Ă©tĂ© volontairement consentie. » En cas de refus de dĂ©livrance par les hĂ©ritiers, le lĂ©gataire doit s’adresser au Tribunal de Grande Instance du lieu d’ouverture de la succession. B La notion d'envoi en possession 1°- Pour le lĂ©gataire universel ? L'envoi en possession s'accomplit par requĂȘte devant le Tribunal de Grande Instance avec l'aide d'un avocat. L’apprĂ©ciation de la validitĂ© des dispositions testamentaires, est soumise au juge car en effet un testament olographe ou mystique prĂ©sentera toujours moins de garanties qu’un testament notariĂ©. Le juge contrĂŽle l’absence d’hĂ©ritier rĂ©servataire, la prĂ©sence d’un legs universel, la validitĂ© apparente du testament et le respect des rĂšgles formelles. AprĂšs avoir contrĂŽlĂ© la validitĂ© du testament, il rendra une ordonnance d'envoi en possession,laquelle sera ensuite dĂ©posĂ©e chez le notaire dĂ©positaire du testament. L'ordonnance d’envoi en possession permet de prendre effectivement possession des biens lĂ©guĂ©s. - lorsque le testament est olographe ou mystique et qu’il n’y a pas d’hĂ©ritier rĂ©servataires, OU - lorsque le lĂ©gataire universel n'est pas le seul hĂ©ritier Il sera toujours souhaitable de demander la dĂ©livrance en cas de testament authentique ou l'envoi en possession, aux autres hĂ©ritiers rĂ©servataires descendants conjoint sauf s’il est lĂ©gataire et seul hĂ©ritier lĂ©gal de la succession. La cour de cassation a statuĂ© sur la situation du lĂ©gataire universel, hĂ©ritier partiel avec d’autres rĂ©servataires de la succession afin de savoir s’il devenait propriĂ©taire des biens lĂ©guĂ©s dĂšs le dĂ©cĂšs de son auteur, testateur ? La rĂ©ponse est NON. 1ere Civ, 6 mai 2009 ;pourvoi n° La double qualitĂ© de lĂ©gataire universel et d’hĂ©ritier rĂ©servataire ne confĂšre pas Ă  elle seule, en prĂ©sence d’autres hĂ©ritiers rĂ©servataires, un droit de propriĂ©tĂ© privative sur les biens dĂ©pendant de la succession ; ayant relevĂ© que les consorts X avaient sollicitĂ© le partage de la succession de leur mĂšre, ce dont il se dĂ©duit qu’ils avaient agi en rĂ©duction du legs universel, et que Christian n’avait pas usĂ© de sa facultĂ© de choix Ă  l’égard du tableau avant la vente de celui-ci, la cour d’appel en a justement dĂ©duit que le tableau Ă©tait demeurĂ© sous le rĂ©gime de l’indivision successorale lors de sa licitation et que son prix de vente devait ĂȘtre rĂ©parti entre les hĂ©ritiers en fonction de leurs droits respectifs Il s'agit de faire vĂ©rifier son titre en le prĂ©sentant au juge qui s'assure que les conditions exigĂ©es par le code civil sont remplies, et qu'il ne porte pas atteinte Ă  la rĂ©serve hĂ©rĂ©ditaire. 1Ăšre Civ,29 fĂ©vrier 2012, pourvoi N° a jugĂ© que L’ordonnance d’envoi en possession du legs apparent ne peut constituer la chose jugĂ©e quant Ă  la reconnaissance de l’écriture du testament ; dĂšs lors, la cour d’appel a Ă©noncĂ© Ă  bon droit que, lorsque le lĂ©gataire universel a obtenu l’ordonnance d’envoi en possession prescrite par l’article 1008 du Code civil et qu’il n’existe pas de circonstances rendant le testament suspect, la charge de la preuve de la faussetĂ© des Ă©crits d’un testament olographe incombe Ă  l’hĂ©ritier non rĂ©servataire qui conteste le testament ; qu’est sans portĂ©e le grief tirĂ© de ce qu’elle n’avait pas constatĂ© le caractĂšre dĂ©finitif de l’ordonnance intervenue pour se prononcer sur la sincĂ©ritĂ© de l’écriture et de la signature du testament. 2° Pour le lĂ©gataire Ă  titre universel et le lĂ©gataire particulier si le testament n’est pas authentique. La demande d'envoi en possession s'imposera. Rappelons qu'ils doivent demander la dĂ©livrance de leur legs lorsqu’il y a des hĂ©ritiers rĂ©servataires descendants, conjoint.... Demeurant Ă  votre disposition pour toutes prĂ©cisions. MaĂźtre HADDAD Sabine Les objets ou valeurs individuels de l'hĂ©ritage peuvent Ă©galement ĂȘtre transmis Ă  des personnes autres que les hĂ©ritiers. Nous expliquons ici exactement de quoi il s'agit et en quoi un hĂ©ritage diffĂšre d'un hĂ©ritage classique. Un hĂ©ritage peut ĂȘtre, par exemple, des sommes d'argent ou des valeurs mobiliĂšres, une maison, un droit Ă  vie d'utiliser un appartement, les revenus d'intĂ©rĂȘts d'une maison locative ou une pension. Ainsi, un hĂ©ritage ne diffĂšre pas fondamentalement d'un hĂ©ritage en termes de type de succession. D'un point de vue juridique, cependant, il existe certaines particularitĂ©s. La principale diffĂ©rence entre un hĂ©ritage et un hĂ©ritage est qu'un hĂ©ritage obtient tout. Cela signifie que l'hĂ©ritier ou la communautĂ© des hĂ©ritiers reçoit la totalitĂ© de la succession. L'hĂ©ritage identifie clairement un Ă©lĂ©ment ou une contribution financiĂšre qui doit ĂȘtre donnĂ©e Ă  un lĂ©gataire peut ĂȘtre un ami ou une connaissance, par exemple. Il n'Ă©tait pas nĂ©cessaire qu'il ait Ă©tĂ© liĂ© au dĂ©funt. L'avantage ici est que rien ne doit ĂȘtre scindĂ© et donc aucun litige ne peut surgir entre plusieurs autre diffĂ©rence par rapport Ă  l'hĂ©ritage est la demande. Le lĂ©gataire doit rĂ©clamer l'hĂ©ritage du ou des hĂ©ritiers lĂ©gitimes. Si le testament ne prĂ©cise pas Ă  quel moment les biens Ă  lĂ©guer doivent ĂȘtre remis, l'hĂ©ritier peut dĂ©terminer lui-mĂȘme l'heure. Contrairement Ă  un hĂ©ritage, un legs ne peut ĂȘtre Ă©mis qu'au moyen d'un dĂ©cret Ă©crit du testateur - en d'autres termes, un testament ou un contrat de succession. Si rien n'est Ă©crit, il ne peut y avoir d'hĂ©ritage. Le testateur peut dĂ©dier des Ă©lĂ©ments individuels du testament Ă  des personnes spĂ©cifiques - alors on parle d'un hĂ©ritage. Le prĂ©-hĂ©ritage Un hĂ©ritier peut Ă©galement ĂȘtre nommĂ© lĂ©gataire. Par exemple, si grand-mĂšre sait que le petit-fils aime particuliĂšrement sa voiture classique, elle peut ordonner dans son testament qu'il reçoive cette voiture aprĂšs sa mort. C'est alors un soi-disant hĂ©ritage avancĂ©. Le testateur peut donc donner par avance un objet Ă  l'un des hĂ©ritiers sans que cela soit comptĂ© dans l'hĂ©ritage. L'hĂ©ritage Le legs dĂ©crĂšte qu'un lĂ©gataire prĂ©cĂ©dent reçoit ou gĂšre un bien ou un bien pendant une certaine pĂ©riode de temps, puis le remet Ă  un lĂ©gataire subsĂ©quent. Un hĂ©ritage peut ĂȘtre utilisĂ© pour planifier le chemin que les actifs devraient emprunter au fil des annĂ©es et des gĂ©nĂ©rations. Si le point de transfert n'est pas datĂ© dans l'hĂ©ritage, l'hĂ©ritage passera si le lĂ©gataire prĂ©cĂ©dent dĂ©cĂšde. Un bon exemple est le mari qui, aprĂšs sa mort, nomme la veuve dans son testament comme l'hĂ©ritier prĂ©cĂ©dent avant que l'argent ne passe entre les mains des enfants. Accomplissez la derniĂšre volontĂ© Le lĂ©gataire a droit Ă  l'objet qui doit lui ĂȘtre lĂ©guĂ©. Il y a des moments oĂč les hĂ©ritiers ne sont pas d'accord avec un lĂ©gataire. Si grand-mĂšre veut lĂ©guer la belle et prĂ©cieuse vieille de son mari, dĂ©cĂ©dĂ© plus tĂŽt, Ă  son jeune amant, alors il peut y avoir une le dernier testament d'une personne dĂ©cĂ©dĂ©e doit ĂȘtre respectĂ© et respectĂ©. Le lĂ©gataire a dans tous les cas droit Ă  la voiture. Si le dĂ©funt dans notre exemple n'a pas notĂ© quand la voiture doit ĂȘtre remise, les hĂ©ritiers peuvent agacer le jeune lĂ©gataire en prenant leur temps avec la remise. Pour Ă©viter toute action en justice ou tout problĂšme avec le lĂ©gataire, l'hĂ©ritier doit s'acquitter de son devoir et remettre l'hĂ©ritage. Elle doit ĂȘtre remplie Ă  partir du moment oĂč la succession devient la propriĂ©tĂ© de l'hĂ©ritier. Revendiquez l'hĂ©ritage Le lĂ©gataire a une rĂ©clamation contre les hĂ©ritiers, appelĂ©e plainte, pour lui cĂ©der l'hĂ©ritage. Si cela n'est pas fait volontairement, ou si les hĂ©ritiers ne montrent aucune concession, le lĂ©gataire peut d'abord Ă©mettre un avertissement. Une demande Ă©crite de remise de l'hĂ©ritage suffit pour cela. Si l'avertissement ne porte pas ses fruits, la seule option est de dĂ©poser une plainte. Ici, les hĂ©ritiers peuvent s'attendre Ă  ĂȘtre tenus responsables du dĂ©faut. Cela signifie que des intĂ©rĂȘts de retard peuvent Ă©galement devoir ĂȘtre payĂ©s. Si l'hĂ©ritage est associĂ© Ă  des charges, comme une hypothĂšque sur la propriĂ©tĂ© Ă  lĂ©guer, celles-ci sont Ă©galement transmises au lĂ©gataire. Qui paie les droits de succession? L'acquisition d'actifs par hĂ©ritage est soumise aux rĂšgles de droits de succession. Si le testateur suspend un hĂ©ritage dans son testament et, par exemple, lĂšgue la maison de poupĂ©e de la mĂšre ou une somme d'argent Ă  sa plus jeune petite-fille, ce processus dĂ©clenche des droits de succession. Le montant d'impĂŽt Ă  payer ou la question de savoir si quelque chose doit ĂȘtre payĂ© dĂ©pend, comme pour tout autre hĂ©ritage, de la classe fiscale, des taux d'imposition et des exonĂ©rations fiscales. Le lĂ©gataire est essentiellement le dĂ©biteur ici. L'hĂ©ritier a le droit de dĂ©duire l'hĂ©ritage de la valeur de la succession et ainsi de rĂ©duire ses propres le testateur a l'intention de donner Ă  un lĂ©gataire le legs Ă  titre de valeur nette, il peut ordonner dans le testament que la dette fiscale ne repose pas sur l'hĂ©ritier mais sur le lĂ©gataire. Cependant, il faut noter que jusqu'au moment oĂč la succession est dĂ©finitivement rĂ©partie entre les diffĂ©rentes parties, l'hĂ©ritier est responsable et non le lĂ©gataire. Cela signifie que les hĂ©ritiers doivent supporter la totalitĂ© des droits de succession jusqu'Ă  prĂ©sent et pas seulement la part de leur propre hĂ©ritage. Si un hĂ©ritier n'est pas sĂ»r qu'un lĂ©gataire paiera les droits de succession, il a la possibilitĂ© de ne pas rembourser intĂ©gralement l'hĂ©ritage. Tant qu'il n'a pas Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© si le paiement sera effectuĂ©, il peut retenir une partie Ă©gale Ă  l'impĂŽt sur les successions - comme une sorte de gage. Une relation n'a pas Ă  ĂȘtre supposĂ©e. Si le lĂ©gataire a Ă©galement droit Ă  une part obligatoire, il peut choisir entre une part obligatoire et un legs. Quel est le lien entre un hĂ©ritage et la partie obligatoire? Si la grand-mĂšre a l'intention de dĂ©shĂ©riter l'un de ses hĂ©ritiers, elle n'a malheureusement aucune chance de le priver du droit Ă  la part obligatoire avec hĂ©ritage. La part obligatoire est toujours la moitiĂ© de ce que la personne dĂ©shĂ©ritĂ©e aurait reçu selon la succession lĂ©gale. Ainsi, aprĂšs le dĂ©cĂšs de la grand-mĂšre, la personne ayant droit au devoir a Ă©tĂ© dĂ©shĂ©ritĂ©e Ă  temps et reçoit plutĂŽt un hĂ©ritage, elle a le choix Il rejette l'hĂ©ritage et rĂ©clame la part obligatoire Il accepte l'hĂ©ritage. Cependant, si l'hĂ©ritage est infĂ©rieur Ă  la partie obligatoire, le lĂ©gataire peut demander la diffĂ©rence entre la partie obligatoire et l'hĂ©ritage reste de la partie obligatoire. Le montant de la succession est important pour la personne dĂ©shĂ©ritĂ©e. Ce n'est que lorsqu'il connaĂźt le total qu'il peut prendre une dĂ©cision sensĂ©e. Pour que l'hĂ©ritier ne reste pas trop longtemps assis sur les hĂ©ritages et autres problĂšmes, il peut donner aux dĂ©shĂ©ritĂ©s un dĂ©lai pour prendre une dĂ©cision. La durĂ©e de la pĂ©riode dĂ©pend du cas spĂ©cifique et varie. Si la personne dĂ©shĂ©ritĂ©e n'a pas pris de dĂ©cision pour ou contre l'hĂ©ritage dans le dĂ©lai imparti, l'hĂ©ritage est rĂ©putĂ© la grand-mĂšre a constituĂ© un autre legs dans son testament pour une personne extĂ©rieure Ă  la famille lĂ©gataire sans part obligatoire, elle doit participer au paiement de la part obligatoire - avec la moitiĂ© de son La succession est de 100 000 euros, la part obligatoire donc 50 000 euros et le lĂ©gataire reçoit 20 000 euros. Le lĂ©gataire doit contribuer 50% de son hĂ©ritage - soit 10000 euros - Ă  la part obligatoire. En d'autres termes l'hĂ©ritier n'a pas Ă  payer au lĂ©gataire 20 000 euros, mais seulement 10 000 euros. Maison Vie-pratique Lecture testament Lorsqu'un testament est dĂ©posĂ© chez un huissier, celui-ci doit avertir les hĂ©ritiers et lĂ©gataires de son existence, mais Ă©galement de son contenu. Il peut convoquer les hĂ©ritiers pour leur faire la lecture du testament, ou il peut leur en envoyer une copie. Donc non, la prĂ©sence n'est pas obligatoire pour la lecture du testament. Il suffit que l'huissier sache que vous existez et qu'il est rĂ©ussit Ă  vous localiser et vous joindre. Question de vĂ©vĂ© RĂ©ponse de Annie - Mis Ă  jour 23/10/2007 Sujets en relation Les 5 questions prĂ©cĂ©dentes Explic utilise des cookies sur son site. En poursuivant votre navigation sur vous en acceptez l'utilisation. En savoir plus DĂ©signer les lĂ©gataires est un Ă©lĂ©ment clĂ© du testament. Les lĂ©gataires sont les personnes qui vont hĂ©riter des biens du testateur aprĂšs son dĂ©cĂšs. Leur dĂ©signation doit respecter certaines rĂšgles pour que le testament soit valable et non contestable. Le lĂ©gataire qui est-il ? Le lĂ©gataire est tout simplement la personne qui reçoit un legs, un hĂ©ritage. Le lĂ©gataire est dĂ©signĂ© par le testateur, via un testament, afin d'obtenir les biens patrimoniaux une fois que testateur est dĂ©cĂ©dĂ©. Il est question de lĂ©gataire universel » lorsque celui-ci obtient la totalitĂ© de la succession, aprĂšs que les hĂ©ritiers rĂ©servataires aient obtenu la quotitĂ© Ă  laquelle ils ont droit en vertu de la loi article 912 du code civil. Un lĂ©gataire Ă  titre universel obtient une quote-part des biens et le lĂ©gataire Ă  titre particulier ou lĂ©gataire particulier reçoit un bien en particulier. ConformĂ©ment Ă  l'article 909 du code civil, certaines personnes ne peuvent pas ĂȘtre dĂ©signĂ©es comme lĂ©gataires. Il s’agit de personnes susceptibles d’avoir une influence telles que des professionnels de la santĂ© ou un ministre du culte qui ont suivi de prĂšs le testateur alors que ce dernier est aux portes de la mort. NĂ©anmoins, ce legs reste envisageable dans le cas oĂč il s’agit d’un proche parent ou encore si l’hĂ©ritage en question n’est pas significatif. Comment dĂ©signer les lĂ©gataires ? D’abord, il faut rappeler qu’un testateur ne peut pas lĂ©guer tout son patrimoine car les hĂ©ritiers directs, conjoint et enfants, ont automatiquement droit Ă  une part de l’hĂ©ritage. Dans le jargon, il est question de quotitĂ© disponible ou de part rĂ©servataire. Dans le droit français, il n'est pas possible de dĂ©shĂ©riter ses enfants par exemple. Le testateur peut bien entendu dĂ©signer les hĂ©ritiers directs dans son testament, mais il peut aussi dĂ©signer une autre personne, en dehors de la famille. Dans tous les cas, l’identitĂ© et les coordonnĂ©es exactes des lĂ©gataires sont Ă  rĂ©diger avec prĂ©cision dans le testament, sans aucune confusion possible. Les hĂ©ritiers rĂ©servataires ou obligatoires » En premier lieu, on retrouve donc les hĂ©ritiers rĂ©servataires qui hĂ©ritent lĂ©galement de la succession descendants, ascendants.... Ces hĂ©ritiers ont droit Ă  une certaine part de l’hĂ©ritage selon leur degrĂ© de parentĂ©. La partie restante peut ĂȘtre lĂ©guĂ©e au bon vouloir du testateur, Ă  des amis ou des personnes chĂšres. Dans tous les cas, il est vivement recommandĂ© de prendre conseil auprĂšs d’un spĂ©cialiste, notaire ou fiscaliste, avant de dĂ©signer tel ou tel lĂ©gataire pour ĂȘtre certain que la dĂ©signation soit valide et pour Ă©viter toute contestation le jour venu.

quelle est la différence entre un légataire et un héritier