Chartedes droits et libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante Lorsqu'il sera admis par tous que les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ont droit au respect absolu de leurs libenĂ©s d'adulte et de leur dignitĂ© d'ĂȘtre humain, cette charte sera appliquĂ©e dans son esprit. Article I CHOIX DE VIE Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de cholsir son mode de vie EnsemblePour La Vie. Contact. Vous venez d’entrer ou vous allez entrer Ă  la Maison de Retraite de Saint-ChĂ©ly-d’Aubrac, votre nouveau lieu de vie. Celle-ci est gĂ©rĂ©e par une Fondation. Son objectif est d’apporter, aux rĂ©sidents et aux familles, le meilleur service au meilleur coĂ»t et d’accueillir toute personne sans conditions de Peuton vraiment considĂ©rer que refuser des visites Ă  une personne ĂągĂ©e, c’est de la maltraitance?En mars 2021, les travaux de la Commission nationale de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance auxquels ont participĂ© les Petits FrĂšres des Pauvres, ont clairement Ă©noncĂ© que « la maltraitance est une atteinte aux ObjectifspĂ©dagogiques de la formation Projet personnalisĂ© d'accompagnement en EHPAD. ConnaĂźtre les fondements du projet personnalisĂ© d'accompagnement. DĂ©finir les intĂ©rĂȘts pour la personne ĂągĂ©e et pour le personnel. Elaborer le projet en fonction des besoins et des dĂ©sirs du rĂ©sident. Inscription du projet dans un vĂ©ritable travail Leprojet d’accompagnement personnalisĂ©. La loi 2002-2 et la Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie rĂ©affirment le droit Ă  « une prise en charge et un accompagnement individualisĂ©, de qualitĂ© favorisant son dĂ©veloppement, son autonomie et son insertion, adaptĂ©s Ă  son Ăąge et Ă  ses besoins, respectant son consentement Ă©clairĂ© Desespaces de convivialitĂ© et 63 chambres sont disponibles, dont une pour des sĂ©jours temporaires. EHPAD Le Moulin des PrĂ©s. 7, rue de Saintonge. 76240 LE MESNIL-ESNARD. TĂ©l : 02 35 80 61 61. Fax : 02 35 80 33 11. E-mail : contactmoulindespres@orange.fr. Ilexiste plusieurs solutions d'hĂ©bergement pour les personnes ĂągĂ©es. Les Ă©tablissements peuvent ĂȘtre plus ou moins mĂ©dicalisĂ©s selon qu'ils ont vocation Ă  accueillir des personnes ĂągĂ©es autonomes, dĂ©pendantes ou trĂšs dĂ©pendantes. Les frais d'hĂ©bergement peuvent ĂȘtre pris en charge en tout ou partie lorsque les ressources de la personne 4cZw. Le coĂ»t de l'accueil comprend les Ă©lĂ©ments suivants RĂ©munĂ©ration pour services rendus prĂ©paration et service des repas, repassage, aide personnelle pour l'accomplissement de certains actes, dĂ©placements pour emmener la personne accueillie chez le mĂ©decin...IndemnitĂ©s de congĂ©s payĂ©sIndemnitĂ©s dites de sujĂ©tions particuliĂšres calculĂ©es en fonction du besoin d'aide de la personne accueillie, liĂ© Ă  son handicap ou Ă  sa perte d'autonomieIndemnitĂ© de mise Ă  disposition des piĂšces du logementIndemnitĂ© d'entretien eau, chauffage, denrĂ©es alimentaires, produits d'entretien et d'hygiĂšne...La personne accueillie paie directement l'accueillant familial par tout moyen virement, chĂšque bancaire....RĂ©munĂ©ration pour services rendusLe montant de la rĂ©munĂ©ration pour services rendus est Ă©gal Ă  27,68 € brut par rĂ©munĂ©ration est complĂ©tĂ©e par une indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s qui correspond Ă  10 % de la rĂ©munĂ©ration pour services salaire pour services rendus et indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s sont soumis au paiement de cotisations sociales par la personne vos cotisations d'accueillant familialIndemnitĂ© pour sujĂ©tions particuliĂšresSelon le niveau de sujĂ©tions, c'est-Ă -dire la disponibilitĂ© de l'accueillant familial liĂ©e Ă  l'Ă©tat de santĂ© de la personne accueillie, le montant de l’indemnitĂ© journaliĂšre est compris entre 4,10 € et 16,16 €.Les indemnitĂ©s pour sujĂ©tions particuliĂšres sont soumises au paiement de cotisations sociales par la personne vos cotisations d'accueillant familialIndemnitĂ© de mise Ă  disposition des piĂšces du logementL'indemnitĂ© d'hĂ©bergement correspond aux frais d'occupation du logement. Elle est fixĂ©e en fonction des Ă©lĂ©ments suivants Taille et qualitĂ© des piĂšces mises Ă  disposition de la personne accueilliePrix moyen des locations dans le secteur environnantLe montant de l'indemnitĂ© est nĂ©gociĂ© entre la personne accueillie et l'accueillant services du dĂ©partement disposent d’un droit de contrĂŽle sur le montant de cette d'entretienL'indemnitĂ© d’entretien est modulable en fonction des besoins de la personne accueillie alimentation, produits d'hygiĂšne et d'entretien.... Cette indemnitĂ© est comprise entre 7,88 € et 19,70 €. de la Personne ÂgĂ©e DĂ©pendante Charte des Droits et LibertĂ©s de la Personne ÂgĂ©e DĂ©pendante La plupart des personnes ĂągĂ©es resteront autonomes et lucides jusqu’au dernier moment de leur vie. L’apparition de la dĂ©pendance, quand elle survient, se fait Ă  un Ăąge de plus en plus tardif. Cette dĂ©pendance peut ĂȘtre due Ă  l’altĂ©ration de fonctions physiques et/ou Ă  l’altĂ©ration de fonctions vieillesse est une Ă©tape de l’existence pendant laquelle chacun doit pouvoir poursuivre son Ă©panouissement. MĂȘme dĂ©pendantes, les personnes ĂągĂ©es doivent continuer Ă  exercer leurs droits, leurs devoirs et leurs libertĂ©s de citoyens. Elles doivent aussi garder leur place dans la citĂ©, au contact des autres gĂ©nĂ©rations dans le respect de leurs diffĂ©rences. Cette Charte a pour objectif de reconnaĂźtre la dignitĂ© de la personne ĂągĂ©e devenue dĂ©pendante et de prĂ©server ses droits. Article I – Choix de vie Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de vie. Elle doit pouvoir profiter de l’autonomie permise par ses capacitĂ©s physiques et mentales, mĂȘme au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prĂ©venir l’entourage. La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son dĂ©sir profond. Article II – Domicile et environnement Le lieu de vie de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, domicile personnel ou Ă©tablissement, doit ĂȘtre choisi par elle et adaptĂ© Ă  ses besoins. La personne ĂągĂ©e dĂ©pendante ou Ă  autonomie rĂ©duite rĂ©side le plus souvent dans son domicile personnel. Des amĂ©nagements doivent ĂȘtre proposĂ©s pour lui permettre de rester chez elle. Lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille d’accueil qui deviendra son nouveau domicile. Un handicap mental rend souvent impossible la poursuite de la vie au domicile. Dans ce cas l’indication et le choix du lieu d’accueil doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s avec la personne et avec ses proches. Ce choix doit rechercher la solution la mieux adaptĂ©e au cas individuel de la personne malade. Son confort moral et physique, sa qualitĂ© de vie doivent ĂȘtre l’objectif constant, quelle que soit la structure d’accueil. L’architecture des Ă©tablissements doit ĂȘtre conçue pour rĂ©pondre aux besoins de la vie privĂ©e. Un espace doit ĂȘtre organisĂ© pour favoriser l’accessibilitĂ©, l’orientation, les dĂ©placements et garantir les meilleures conditions de sĂ©curitĂ©. Article III – Une vie sociale malgrĂ© les handicaps Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit conserver la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă  la vie de la sociĂ©tĂ©. Les urbanistes doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour l’amĂ©nagement de la citĂ©. Les lieux publics et les transports en commun doivent ĂȘtre amĂ©nagĂ©s pour ĂȘtre accessibles aux personnes ĂągĂ©es, ainsi qu’à tout handicapĂ© et faciliter leur participation Ă  la vie sociale et culturelle. La vie quotidienne doit prendre en compte le rythme et les difficultĂ©s des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, que ce soit en institution ou au domicile. Toute personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre informĂ©e de façon claire et prĂ©cise sur ses droits sociaux et sur l’évolution de la lĂ©gislation qui la concerne. Article IV – PrĂ©sence et rĂŽle des proches Le maintien des relations familiales et des rĂ©seaux amicaux est indispensable aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Le rĂŽle des familles, qui entourent de leurs soins leurs parents ĂągĂ©s dĂ©pendants Ă  domicile, doit ĂȘtre reconnu. Ces familles doivent ĂȘtre soutenues dans leurs tĂąches notamment sur le plan psychologique. Dans les institutions, la coopĂ©ration des proches Ă  la qualitĂ© de vie doit ĂȘtre encouragĂ©e et facilitĂ©e. En cas d’absence ou de dĂ©faillance des proches, c’est au personnel et aux bĂ©nĂ©voles de les supplĂ©er. Une personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e des actions visant Ă  la sĂ©parer d’un tiers avec qui, de façon mutuellement consentie, elle entretient ou souhaite avoir une relation intime. La vie affective existe toujours, la vie sexuelle se maintient souvent au grand Ăąge, il faut les respecter. Article V – Patrimoine et revenus Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir garder la maĂźtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles. Elle doit pouvoir en disposer conformĂ©ment Ă  ses dĂ©sirs, sous rĂ©serve d’une protection lĂ©gale, en cas de dĂ©pendance psychique. Il est indispensable que les ressources d’une personne ĂągĂ©e soient complĂ©tĂ©es lorsqu’elles ne lui permettent pas d’assumer le coĂ»t des handicaps. Article VI – Valorisation de l’activitĂ© Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă  conserver des activitĂ©s. Des besoins d’expression et des capacitĂ©s d’accomplissement persistent, mĂȘme chez des personnes ĂągĂ©es qui ont un affaiblissement intellectuel sĂ©vĂšre. DĂ©velopper des centres d’intĂ©rĂȘt Ă©vite la sensation de dĂ©valorisation et d’inutilitĂ©. La participation volontaire Ă  des rĂ©alisations diversifiĂ©es et valorisantes familiales, mais aussi sociales, Ă©conomiques, artistiques, culturelles, associatives, ludiques, etc. doit ĂȘtre favorisĂ©e. L’activitĂ© ne doit pas ĂȘtre une animation stĂ©rĂ©otypĂ©e, mais doit permettre l’expression des aspirations de chaque personne ĂągĂ©e. Une personne ĂągĂ©e mentalement dĂ©ficitaire doit pouvoir participer Ă  des activitĂ©s adaptĂ©es. Les activitĂ©s infantilisantes ou dĂ©valorisantes sont Ă  rejeter. Article VII – LibertĂ© de conscience et pratique religieuse Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir participer aux activitĂ©s religieuses ou philosophiques de son choix. Chaque Ă©tablissement doit disposer d’un local d’accĂšs aisĂ©, pouvant servir de lieu de culte, et permettre la visite des reprĂ©sentants des diverses religions. Les rites et usages religieux s’accomplissent dans le respect mutuel. Article VIII – PrĂ©server l’autonomie et prĂ©venir La prĂ©vention de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour l’individu qui vieillit. La vieillesse est un Ă©tat physiologique qui n’appelle pas en soi de mĂ©dicalisation. La dĂ©pendance physique ou psychique rĂ©sulte d’états pathologiques, dont certains peuvent ĂȘtre prĂ©venus ou traitĂ©s. Une dĂ©marche mĂ©dicale prĂ©ventive se justifie donc, chaque fois que son efficacitĂ© est dĂ©montrĂ©e. Les moyens de prĂ©vention doivent faire l’objet d’une information claire et objective du public, en particulier des personnes ĂągĂ©es, et ĂȘtre accessibles Ă  tous. Article IX – Droit aux soins Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit avoir, comme toute autre, accĂšs aux soins qui lui sont utiles. Aucune personne ĂągĂ©e ne doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un objet passif de soins, que ce soit au domicile, en institution ou Ă  l’hĂŽpital. L’accĂšs aux soins doit se faire en temps utile en fonction du cas personnel de chaque malade et non d’une discrimination par l’ñge. Les soins comprennent tous les actes mĂ©dicaux et paramĂ©dicaux qui permettent la guĂ©rison chaque fois que cet objectif peut ĂȘtre atteint. Ces soins visent aussi Ă  rééduquer les fonctions et compenser les handicaps. Ils s’appliquent Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de vie en soulageant la douleur, Ă  maintenir la luciditĂ© et le confort du malade, en rĂ©amĂ©nageant espoirs et projets. L’hĂŽpital doit disposer des compĂ©tences et des moyens d’assurer sa mission de service public auprĂšs des personnes ĂągĂ©es malades. Les institutions d’accueil doivent disposer des locaux et des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  la prise en charge des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, en particulier dĂ©pendantes psychiques. Les dĂ©lais administratifs abusifs qui retardent l’entrĂ©e dans l’institution choisie doivent ĂȘtre abolis. La tarification des soins doit ĂȘtre dĂ©terminĂ©e en fonction des besoins de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, et non de la nature du service ou de l’établissement qui la prend en charge. Article X – Qualification des intervenants Les soins que requiert une personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doivent ĂȘtre dispensĂ©s par des intervenants formĂ©s, en nombre suffisant. Une formation spĂ©cifique en gĂ©rontologie doit ĂȘtre dispensĂ©e Ă  tous ceux qui ont une activitĂ© professionnelle qui concerne les personnes ĂągĂ©es. Cette formation doit ĂȘtre initiale et continue, elle concerne en particulier, mais non exclusivement, tous les corps de mĂ©tier de la santĂ©. Ces intervenants doivent bĂ©nĂ©ficier d’une analyse des attitudes, des pratiques et d’un soutien psychologique. Article XI – Respect de la fin de vie Soins et assistance doivent ĂȘtre procurĂ©s Ă  la personne ĂągĂ©e en fin de vie et Ă  sa famille. Certes, les affections sĂ©vĂšres et les affections mortelles ne doivent pas ĂȘtre confondues le renoncement thĂ©rapeutique chez une personne curable constitue un risque aussi inacceptable que celui d’un acharnement thĂ©rapeutique injustifiĂ©. Mais, lorsque la mort approche, la personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre entourĂ©e de soins et d’attentions adaptĂ©s Ă  son Ă©tat. Le refus de l’acharnement ne signifie pas un abandon des soins mais doit, au contraire, se traduire par un accompagnement qui veille Ă  combattre efficacement toute la douleur physique et Ă  prendre en charge la douleur morale. La personne ĂągĂ©e doit pouvoir terminer sa vie naturellement et confortablement, entourĂ©e de ses proches, dans le respect de ses convictions et en tenant compte de ses avis. Que la mort ait lieu au domicile, Ă  l’hĂŽpital ou en institution, le personnel doit ĂȘtre formĂ© aux aspects techniques et relationnels de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es et de leur famille avant et aprĂšs de dĂ©cĂšs. Article XII – La recherche une prioritĂ© et un devoir La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dĂ©pendance est une prioritĂ©. Seule la recherche peut permettre une meilleure connaissance des dĂ©ficiences et des maladies liĂ©es Ă  l’ñge et faciliter leur prĂ©vention. Une telle recherche implique aussi bien les disciplines biomĂ©dicales et de la santĂ© publique que les sciences humaines et les sciences Ă©conomiques. Le dĂ©veloppement d’une recherche gĂ©rontologique peut Ă  la fois amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, diminuer leurs souffrances et les coĂ»ts de leur prise en charge. Il y a un devoir de recherche sur le flĂ©au que reprĂ©sentent les dĂ©pendances associĂ©es au grand Ăąge. Il y a un droit pour tous ceux qui en sont ou en seront frappĂ©s Ă  bĂ©nĂ©ficier des progrĂšs de la recherche. Article XIII – Exercice des droits et Protection juridique de la personne ‱ Toute personne en situation de dĂ©pendance doit voir protĂ©gĂ©s non seulement ses biens mais aussi sa personne. Ceux qui initient ou qui appliquent une mesure de protection ont le devoir d’évaluer ses consĂ©quences affectives et sociales. L’exercice effectif de la totalitĂ© de leurs droits civiques doit ĂȘtre assurĂ© aux personnes ĂągĂ©es y compris le droit de vote, en l’absence de tutelle. La sĂ©curitĂ© physique et morale contre toutes agressions et maltraitances doit ĂȘtre sauvegardĂ©e. Lors de l’entrĂ©e en institution privĂ©e ou publique ou d’un placement dans une famille d’accueil, les conditions de rĂ©sidence doivent ĂȘtre garanties par un contrat explicite, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut avoir recours au conseil de son choix. Tout changement de lieu de rĂ©sidence ou mĂȘme de chambre doit faire l’objet d’une concertation avec l’intĂ©ressĂ©e. Lors de la mise en Ɠuvre des protections prĂ©vues par le Code civil sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle, il faut considĂ©rer avec attention que le besoin de protection n’est pas forcĂ©ment total, ni dĂ©finitif la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante protĂ©gĂ©e doit pouvoir continuer Ă  donner son avis chaque fois que cela est nĂ©cessaire et possible ; la dĂ©pendance psychique n’exclut pas que la personne ĂągĂ©e puisse exprimer des orientations de vie et doive toujours ĂȘtre informĂ©e des actes effectuĂ©s en son nom. Article XIV – L’information, meilleur moyen de lutte contre l’exclusion L’ensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s qu’éprouvent les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Cette information doit ĂȘtre la plus large possible. L’ignorance aboutit trop souvent Ă  une exclusion qui ne prend pas en compte les capacitĂ©s restantes ni les dĂ©sirs de la personne. L’exclusion peut rĂ©sulter aussi bien d’une surprotection infantilisante que d’un rejet ou d’un refus de la rĂ©ponse aux besoins. L’information concerne aussi les actions immĂ©diates possibles. L’éventail des services et institutions capables de rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes est trop souvent mĂ©connu, mĂȘme des professionnels. Faire toucher du doigt la rĂ©alitĂ© du problĂšme et sa complexitĂ© peut ĂȘtre une puissante action de prĂ©vention vis-Ă -vis de l’exclusion des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes et peut Ă©viter un rĂ©flexe dĂ©missionnaire de leur part. Lorsqu’il sera admis par tous que les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ont droit au respect absolu de leurs libertĂ©s d’adulte et de leur dignitĂ© d’ĂȘtre humain, cette charte sera appliquĂ©e dans son esprit. Les ĂȘtres comptent toujours plus que les actes. » La bientraitance est une attitude du personnel, des rĂ©sidents et des familles respectives qui au-delĂ  de l’aspect matĂ©riel et affectif Ă  vocation Ă  adopter un comportement rĂ©flexif respectueux. La personne ĂągĂ©e est un ĂȘtre humain Ă  part entiĂšre qui conserve ses droits. Cette charte a pour projet de promouvoir le mieux-ĂȘtre des rĂ©sidents, tout en donnant aux soignants un cadre de travail serein et motivant. Elle consiste Ă  fixer les limites que rencontrent les intervenants dans l’accompagnement et la prise en compte individualisĂ©e de la personne ĂągĂ©e dans le cadre de son projet de vie. Elle constitue un engagement moral de l’agent actĂ© par l’institution. Les personnes ĂągĂ©es ont besoin de professionnels compĂ©tents, respectueux de leur dignitĂ©, et conscient de leur mission. Notre mĂ©tier est de marcher au pas de l’autre » ; marcher au pas de celui qui est dĂ©pendant » pour leur assurer un bien-ĂȘtre quotidien, heureux et digne en toutes circonstances ; donner une rĂ©ponse professionnelle, humaine et de qualitĂ© Ă  toutes les formes de dĂ©pendances dans le cadre de nos missions et d’une prestation personnalisĂ©e et adaptĂ©e. La bientraitance doit se structurer par un ensemble de comportements individuels, collectifs, interprofessionnels qui prennent en compte la personne ĂągĂ©e dans sa globalitĂ©, et l’ensemble de ses besoins en lien avec la Charte des Droits et LibertĂ©s de la Personne AgĂ©e DĂ©pendante en institution que je m’engage Ă  respecter et Ă  faire respecter. Pour la bientraitance des rĂ©sidents de l’EHPAD Au grĂ© du vent », nous nous engageons Ă  dĂ©velopper et Ă  faire vivre les valeurs et les dĂ©marches suivantes ReconnaĂźtre la personne ĂągĂ©e comme un adulte Ă  part entiĂšre avec une histoire de vie qui lui est propre. Vouvoyer les rĂ©sidents, n’adopter le tutoiement que sur sa demande ou s’il fait partie de ses connaissances personnelles, ou par rapport Ă  sa maladie. Frapper Ă  la porte et attendre la rĂ©ponse avant d’entrer selon la pathologie. RĂ©pondre aux sonnettes dans les meilleurs dĂ©lais. Être courtois et respectueux en toutes circonstances, en prenant conscience de mon Ă©tat Ă©motionnel, en reconnaissant mes propres limites pour Ă©viter une agressivitĂ© potentielle et en utilisant les ressources mises Ă  ma disposition avec l’équipe plurielle. Être attentif Ă  la qualitĂ© de la communication verbale et non-verbale nĂ©cessaire. Se mettre Ă  sa hauteur pour la communication et la prise des repas. Respecter son confort et sa tranquillitĂ©, son rythme de vie, ses goĂ»ts, ses choix vestimentaires, sa sexualitĂ©. Identifier les besoins et les capacitĂ©s de chacun afin d’apporter une rĂ©ponse adaptĂ©e avec le projet individuel. Accepter d’évaluer mes pratiques professionnelles et de les modifier si nĂ©cessaire. S’engager dans une dĂ©marche de formation continue pour les enrichir. Optimiser intimitĂ© et intĂ©gritĂ© physique et psychique accompagner l’autonomie des rĂ©sidents en privilĂ©giant le faire-faire » plutĂŽt que le faire Ă  la place de » ceci toujours en lien avec les capacitĂ©s du rĂ©sident et son projet de vie. Accepter d’intervenir auprĂšs du rĂ©sident quel que soit son degrĂ© d’autonomie et son secteur de rĂ©sidence dans l’établissement. Informer le rĂ©sident sur tous ses soins, ses dĂ©marches administratives. Identifier ses besoins jour et nuit. RepĂ©rer les moments de dĂ©tresse et le rassurer, chercher en Ă©quipe les solutions Ă  son angoisse. Favoriser le dĂ©placement du rĂ©sident en respectant son rythme d’aller et venir. Ne jamais accepter aucun argent, ni cadeau, ne pas profiter de la crĂ©dulitĂ© des rĂ©sidents. Mais aussi nous attendons de vous, futurs rĂ©sidents et proches des rĂ©sidents Respect et patience quelque fois. Les week-ends, l’effectif est rĂ©duit et l’organisation des soins obligatoirement diffĂ©rente. Aussi nous vous demandons comprĂ©hension dans le dĂ©roulement de l’accompagnement pour les toilettes notamment. Courtoisie et tolĂ©rance dans vos demandes et vos remarques. ComprĂ©hension Ă  l’égard des troubles du comportement et de la maladie des autres rĂ©sidents. Respecter le refus de votre parent pour certains actes de la vie quotidienne, ne pas parler pour lui ; votre parent conserve ses droits dans l’institution. Un effort pour vous adapter Ă  la vie en collectivitĂ© toilettes et repas sont assurĂ©s en respectant les histoires de vie.

charte de la personne ùgée accueillie en ehpad